[Couplet 1 : Euphonik]
Quelques rétrospectives où les souvenirs demeurent
On s'efforce de vivre et les sourires se meurent
Hein pourquoi prendre son temps si il reste impalpable
Saisir l'instant présent moi j'en suis incapable
Et pourquoi s'enta**ent-ils tous dans des boîtes de nuits?
Un cercueil fantastique pour l'amour d'aujourd'hui
Quatorze ans en peine, déjà le corps souillé
Entre l'amour et le s**e, ma jeunesse est brouillée
Cendrillon marche pieds nus, ouais sans ses deux souliers
C'est au coin de la rue qu'elle finit désaoulée
Faire pa**er la pilule à ma jeunesse malade
Elle vomit à quatre pattes et crie : "ne m'laisse pas là"
Induit dans l'erreur j'ai finis par m'y perdre
Que des langues de vipères m'ont parlées plus de bonheur
On est bien dans l'horreur quitte à agoniser
On s'couche à l'aurore le corps alcoolisé
Les poupées en vitrine mais pour qui se prennent-elles?
Coupable ou victime d'ignorer nos je t'aime
Moi je t'ai dans la peau pendant qu'ces connards te sifflent
Toi tu m'as dans la paume pour me donner une gifle
J'ai rêvé d'une vie stable mais l'avenir était bancale
Un penchant pour le sable, une chaleur tropicale
Bien trop calme ces temps-ci à l'abri des tempêtes
Mon humeur se tempère mais je reste pensif
Qu'importe le point de vue ouais dans un angle mort
La raison du plus fort on en abuse à tort
Si j'me livre un peu trop bah j'arracherais des pages
Un naufrage un peu drôle en pleine marée ba**e
Quelques rétrospectives où ces souvenirs demeurent
On s'efforce de vivre et les sourires se meurent
Quelques rétrospectives où les souvenirs demeurent
On s'efforce de vivre et les sourires se meurent
[Couplet 2 : VII]
Sur le cœur je déballe me décale insensible
Cicatrise comme une cible la gueule criblée de balle
Je m'acharne frénétique mais ne rêve pas de Rolls
Le rouge du roi Eric de Roykin et Bozkov
Fidèle à mon équipe, mon époque, le naufrage
Effrayé comme un otage un septembre à Munich
Les mauvaises herbes mûrissent et les humains se mutilent
On dégaine un fusil sous des prétextes futiles
Fatidique est la date écrasante et la dette
Ne leur tends pas la patte ils t'éclateront la tête
Vivre dans un jerrican, ne souhaite que le calme
Pas l'attirail à Tony le bureau plein de cam
Le décalage est de taille, le rappeur venu d'ailleurs
Étranger où que j'aille étranglé par la peur
Je viens relever la tête discret mais combatif
Tirer mon dernier trait sur un trajet négatif
[Couplet 3 : Euphonik]
Tournons quelques pages encore avant la fin du livre
Dites leur je n'suis pas mort j'ai juste arrêté d'vivre
Les mains immaculés de sang de cendre et de son
Et j'ai teint les lumières pour être aussi seul et sombre
Tiraillé en manque de veine avec un cœur écartelé
Si tu veux lire la peine, nos yeux regarde-les
Le bonheur à les yeux fermés il nous attend peut-être
La mort viendra me cueillir dans le jardin d'Eden
C'est d'voir les uns dans ma tête, j'entends ces foutus rires
Le jour où j'arrête le rap j'invite la mort en featuring
Autant le temps nous baise solitaire dans la solitude
On s'habitue comme une boucle et une caisse claire
Dans le bien comme dans le mal la souffrance et la même
Et quand le bien va mal tant bien qu'mal il se relève
Le bonheur à les yeux fermés il nous attend peut-être
La mort viendra me cueillir dans le jardin d'Eden