Ouais, aux enfants de l'immigration, à nos parents qui ont trimé dur pour nous élever... ! Ouais, aux jeunes, aux anciens des quartiers ! Ouais, l'État a voulu nous opprimer, personne nous nique ! Ouais, vous avez pillé l'Afrique, on va reprendre notre dû Et on sera mieux que vos enfants ! Ouais, ouais, AAAAH ! [Refrain : Zeler/LIM] Tout était calculé, les enculés Ils veulent nous manipuler, ils veulent nous voir couler Ils nous envoient les poulets, cagoulés, qui jouent les fous Les voyous, les jnoounes, les relous sans ye-cou mais Tout était calculé, wesh les ministres arrêtez d'fabuler Chez nous le chômage a jamais reculé Car au fond d'eux, on reste que des fils d'immigrés [Pont : R.A.T.] La chienneté, le frigo vide, les pompes trouées Ça met la rage, ça met la haine... On a la dalle ! LIM : Écoute mec pour nous on sait que rien ne va plus Dans nos chiennes de rues, crues h-24 ça pue Tous rabates, lardus, et quand ça se gate, remarque On finit en garde à vue, taba**és par la BSU ou la BAC Alors on évite de s'faire soulever Dès le sbah lilah, se faire braquer la tête sur l'oreiller (Vrai) Si on se grille tu sais c'est pour les billes Re-frè ouais, c'est pas pour jouer les bandits J'ai grandi dans une zone sensible Dite nuisible pour l'équilibre d'une France paisible Au sein du rang des leurs-dea encore libre ou en condi Parfois on brandit le calibre pour des broutilles papy Mais à ce qu'on dit : c'est la vie qui veut ça, hein sahbi T'as vu chez nous plus rien ne va, depuis des années Trop de fois condamnés On en a marre de ramer, à croire qu'on est tous damnés Alors on se met à se cramer Pour les sous, protège ton cou et ta joue Si t'a**umes pas ton coup, zin-cou On se met à genoux juste pour prier Que Dieu fa**e en sorte que mon peuple ne soit plus opprimé Réprimés à cause de notre nom de famille Évite de déprimer s'ils nous acceptent pas ici Demande à Bot' quand on monte une carotte C'est comme baiser une pute, faut pas oublier la capote Ma cité, mon bunker de la haine j'en ai plein l'coeur [Scratch] [Refrain : Zeler/LIM] Tout était calculé, les enculés Ils veulent nous manipuler, ils veulent nous voir couler Ils nous envoient les poulets, cagoulés, qui jouent les fous Les voyous, les jnoounes, les relous sans ye-cou mais Tout était calculé, wesh les ministres arrêtez d'fabuler Chez nous le chômage a jamais reculé Car au fond d'eux, on reste que des fils d'immigrés [Pont : R.A.T.] Depuis notre naissance vous avez calculé notre perte Mais sachez que ça a fais que nous endurcir L.I.M Écoute bien y a plus de petits, y a que des anciens Hein Lakhdariens, galériens du terrain Algérien par le sang, çais-fran sur les fafs J'en place une pour nos mères qui triment dans de sales tafs Une taff et je serai là jusqu'à la mort À représenter les rats et les rattes jusqu'au Comores À représenter ceux qui grattent, toujours en chien sous le che-por Un she-she fla-fla et un joint blindé à mort Et c'est parti pour une soirée de galère Reur-ti dans le cartel c'est le bordel sa mère Y a que des crevards à la pelle (Ouais !) Des hagards à la pelle, des bonhommes à la pelle (Ouais !) Mais beaucoup manquent à l'appel Normal, y a trop de longues peines Qui tombent, trop de haine mais bon J'suis qu'un mauvais garçon dé-con J'ai la rage et la rage me fais vivre Et c'est dans une cage à poules que je fais en sorte de survivre J'aimerais tant me repentir avant de partir mais que dire Ici bas le mal m'attire même les pédales tirent Tous dans la ligne de mire du GIR On a tous commencé avec un 12 de sbire et le pire C'est que c'est la même partout Au fond nous on est tous les même voyous Ouvre le coffre et coffre le sh** Fais la livraison vite et évite la course poursuite Ma cité, mon bunker de la haine j'en ai plein le coeur [Scratch] [Refrain : Zeler/LIM] Tout était calculé, les enculés Ils veulent nous manipuler, ils veulent nous voir couler Ils nous envoient les poulets, cagoulés, qui jouent les fous Les voyous, les jnoounes, les relous sans ye-cou mais Tout était calculé, wesh les ministres arrêtez d'fabuler Chez nous le chômage a jamais reculé Car au fond d'eux, on reste que des fils d'immigrés