Yann Rouquet (Yld Kid) - Automne lyrics

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Yann Rouquet (Yld Kid) - Automne lyrics

Etrange lumière, le soleil n'écrase plus mes paupières, l'horizon se cache dans la brume, l'automne vient fleurir les cimetières Les choses éphémères apaisent les habitudes, aspirent la solitude, cette tendance à combler le vide sombre face à la révolte de l'éphéméride L'automne et son fardeau chronométré, une heure de perdue, dix de déprimées, les feuilles mortes font voltiger la tourmente, accentuant une douleur lancinante Une goutte à goutte dans ma tête, le vacarme ruisselle, mon esprit se défenestre, quand la haine étouffe l'amour, je suis pas pressé de rattraper les bruits qui courent Parfois je vois mon avenir dans une tempe libre, sur un carré de peau pour rétablir l'équilibre Un cantique pour de l'acier froid, quand le sang bout sous le tremblement de mes doigts Fin de journée, comme Jackie Brown j'écoute The Delfonics, je descends une bière, je remonte le Styx Ma tête est remplie de questions éludées où les réponses sont squelettiques comme des arbres aux branches dénudées Tempête sous mon crâne, le doute s'est niché au fin fond de ses arcanes La grisaille s'immisce dans le subconscient, je me pers dans le brouillard, j'ai l'impression d'être déficient J'enferme mon monde sous ma capuche, les mains dans les poches, je voudrais pouvoir faire plus en ignorant les reproches Les lobes cachés sous mon casque, je décline en espérant une nouvelle aube fantasque Pourquoi crier sa colère, attirer le regard des gens Des paroles pour fendre l'air, lorsqu'il n'y a plus rien d'important Au sol les rameaux sont amers, écrasés par l'ironie du temps Déjà la neige recouvre la poussière et calfeutre tout de blanc Trop de bouteilles à la mer, prisonnières de l'océan Des regrets impossibles à soustraire et pleurer son dernier printemps Aucun compagnon de galère, sous le souffle froid du vent La solitude déploie ses serres, pour lacérer les sentiments Enveloppé d'un givre austère, on peste contre les éléments Se blottir sous les réverbères, tout en regardant les pa**ants Drapée dans son costume de lumière, la ville vomi le scintillant Les eaux noires de la rivière, recueilleront les pénitents Le cœur happé par la terre, on fuit l'automne en maugréant Attendre l'arrivée de l'hiver, ne plus se souvenir du printemps

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