Ce feu qui à peine mort se rallume Je le vois encore dans tes yeux tant il brûle Les cendres qu'a laissé l'amertume S'envolent d'un revers de la main à chaque fois que revient La rage qui me prend Qui m'attrape dans les tripes, La rage me surprend Si souvent qu'elle me quitte, La rage dans mon sang Et je veux qu'elle m'habite, La rage aux prémisses A des élans mystiques La rage que je crains Aux humeurs lunatiques, La rage qui freine les Incantations lubriques, La rage qui anime les Désirs fanatiques, La rage noire A des poussées frénétiques La rage qui transcende Dans les bras du public, La rage qui dissuade Les débuts de panique, La rage qui m'enivre Dans ses délires psychotiques, La rage au ventre A ses fins illogiques La rage, quand la mort Aux trousses, te retient, La rage qui transforme Tes lubies en destin, La rage dans sa course Te pousse en chemin, La rage avide Consume la fin