[Intro] Arrêtes un peu d'frimer connard, tu t'crois p't-être dans un film de Yakuza ? [Couplet 1 : VII] Un coin du parc, un bout de ciel sous les étoiles Un 31 Décembre, se faire sauter le bocal Descendre, espoir local réduit en cendres Garder le cap quand l'angoisse déchire ton ventre Leur vie de vitrine récitée par des speakerines On s'disait "pas grave", c'est tout d'même si triste Si il te reste quelques minutes, écoutes ces quelques paroles Une larme ou pas c'est pareil, une arme dans l'appareil Une parodie mal foutue et même les religieux l'savent Quand ils nous parlent tous de paradis au futur Avatar de la malchance, damnés et méchants Mes chimères existent, torcher les gens ou ter-chan Attaché à mes rêves comme un bagnard à son boulet Brûleur de bannières et baratineurs de poulets Pour mes camarades de galère qu'ont pas l'heure et qui parlent cash Crachent dans le fourgon et qui jouent leur vie à l'arrache [Refrain : Fayçal] Les débris affectifs ravissent les constellations A l'abri du fictif, les vices, les délations Dans nos antichambres, des étreintes et des cendres 31 décembre : la crainte de redescendre La morale et les affres font enfler les hématomes Cette balafre à l'oral, un pamphlet pour ultime atome Comme un honneur à soutenir, une vérité à faire Irrité par les fers, aucun bonheur à détenir [Couplet 2 : VII] C'est toujours la même rengaine, les jours s'engrainent A la rigueur un pack d'Heineken pour stopper la gangrène C'est malheureux mon héritage s'est dilué Évalué, vu d'ici rien n'a évolué C'est voulu, on en connait la mécanique Quand les keufs câlinent, des cailloux sous les canines Des cadavres écarlates, jour de fête en garde à v' Rien de grave, de la rage dans les bagages Fais tes paquetages, dégage, c'est sans remède Assis-toi à la bonne table avant de réclamer à l'aide C'est pas l'élite, c'est la plèbe qui parle fort Pas de rap de rue, pas de rap dancefloor Fallait s'y attendre vu le cadre de base A la baise, moral à la baisse Une a**oc' de cas soc' sans brolic, ni bastos Et un parfum d'suicide qui flotte dans l'air [Refrain : Fayçal] Les débris affectifs ravissent les constellations A l'abri du fictif, les vices, les délations Dans nos antichambres, des étreintes et des cendres 31 décembre : la crainte de redescendre La morale et les affres font enfler les hématomes Cette balafre à l'oral, un pamphlet pour ultime atome Comme un honneur à soutenir, une vérité à faire Irrité par les fers, aucun bonheur à détenir [Couplet 3 : VII] On partage le peu qu'on a, ce soir en s'disant "On s'partagera la gloire plus tard, peut-être dans 10 ans" Les plus fidèles prennent leur distance Se casent avec des garces et leur parlent comme à des Miss France Les ma**es frisent l'inertie, immobiles et narcissique (Porc à la vie ??), ça n'a rien d'artistique Plus d'art ou de style, comme en Haïti, plus d'Aristide, on t'arrache les ailes Sorti de ta chrysalide, les mains salis par le savon Un œil sur le pognon, flotte une odeur de pavot Dépravés, des braves appauvris deviennent des braqueurs Des BAC eux t'emmènent au central à 5 heures Les vainqueurs s'écartent, les vaincus escortent sans carte Escroquent sans script comme le Vatican Mon synopsis de 2005 à 2006 [Refrain : Fayçal] Les débris affectifs ravissent les constellations A l'abri du fictif, les vices, les délations Dans nos antichambres, des étreintes et des cendres 31 décembre : la crainte de redescendre La morale et les affres font enfler les hématomes Cette balafre à l'oral, un pamphlet pour ultime atome Comme un honneur à soutenir, une vérité à faire Irrité par les fers, aucun bonheur à détenir