[Couplet 1] J'aurais voulu t'y voir, vois l'avenir qu'ils m'offrent Ne plus écrire ça, chanter de la guimauve J'aurais voulu la paix, mais la guerre se prépare Fermez vos clapets, vous ne me connaissez pas J'aurais voulu le ciel, mais je rase le béton Tombé pour des bâtons, ce n'est pas l'essentiel J'aurais voulu laisser mes regrets et mes doutes Le constat dressé : que la vie me dégoûte J'aurais voulu tout fuir, pouvoir ne plus souffrir Regarder les veines de mon avant-bras s'ouvrir J'aurais voulu sourire, ne pas tirer la gueule Tout est question d'orgueil, de manière de mourir Respirer dans un peu de bonheur J'aurais voulu partir avec tous les honneurs J'aurais voulu les voir le jour de mes obsèques Chanter ma mémoire, je rejoins mes ancêtres Encerclé, le nez dans un cercueil J'ai les yeux cernés, ne m'endors qu'à 5 heures J'aurais voulu du cœur, on ne parle que de cul De came et de thune, avec si peu de recul J'aurais voulu brûler, hurler des blasphèmes Tous des enculés quand mes angoisses m'harcèlent J'aurais voulu des hommes, des vrais pas des traîtres Pas des fils de putain baptisés par des prêtres [Refrain x2] Sur mes disques et mes sons, vous entendrez mes craquements Du spleen et du sang dans mes derniers sacrements Si les cieux nous mentent, j'attendrais que ça pa**e Et si l'Enfer vous manque, alors prenez ma place [Couplet 2] J'aurais voulu la lutte, pas rester sur ma lune T'enflamme pas, tes faux pas me rallument Les faux potes ça flirte avec des putes Ça joue les fils de chiennes, finissent avec des puces Ils auraient voulu des preuves de ma bonne volonté Ceux qui m'ont mis en bas me verront remonter J'aurais voulu porter ma croix la tête haute Je n'ai pas supporté de payer pour vos fautes J'aurais voulu vos vivres, vos villas, vos vacances Mais le gouvernement me parlera de malchance J'aurais voulu la France, celle qui t'accueille Pas celle qui n'avance seulement que pour sa gueule J'aurais voulu vous dire que la vie vaut le coup Qu'elle vous caresse le cou mais parfois vous le coupe J'aurais voulu la force de tenir le terrain Mais ici tu n'es rien, faudra rouler ta bosse J'aurais voulu l'espèce, juste un peu d'espace Une dernière prière si l'angoisse me dépa**e Mon enfer dans les burnes et les larmes Mon frère, ne choisis pas les urnes mais les armes J'aurais voulu qu'ils bougent, des types avec des couilles Des porteurs de cercueil, pas seulement des grandes bouches J'aurais voulu un putsch, la promo de Bruni Béni soit les salopes si le ciel me punit [Refrain x2] [Couplet 3] Mes derniers sacrements, faire sauter son caisson Ouais j'entends le temps crépiter sur mes sons Je n'ai pas de mission, je m'isole et rédige Resteront mes vertiges et mes fortes émotions Je ressens la tension, je vois mon cœur danser Perdu dans mes pensées, moi et mes prétentions Des bonheurs éphémères dans les yeux des chanceux Inquiétant, je me dis je m'en sortirai sans eux