VII - Promesse à Enora lyrics

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VII - Promesse à Enora lyrics

Enora rappelle-toi, le temps n'efface que les détails Tends le doigt vers le ciel tu pourras toucher les étoiles Dis-toi seulement, Gwen est là dans nos mémoires Déleste-toi un peu du poids du désespoir Enora, dans tes yeux je l'ai vu briller Un vingt-six février tout s'écroule autour de toi On rebâtira demain dans le silence et le secret Un grand frère c'est sacré entre l'absence et le regret Ces mots du bout des lèvres lentement je les murmure M'arme de vos blessures, un ange est tombé de là-haut Je trébuche et me questionne, sur un spectre si pesant Dans ce funérarium on était quasiment deux cents Ce sentiment de vide, Gwenvaël avait 16 ans Gamin difficile à cerner mais tellement intelligent Un peu distant, il se foutait parfois de tout Mais frissonnait en écoutant le chant des chœurs de l'armée rouge Ne repars pas à zéro, on vit avec le manque Un stylo et du piano sans que les souvenirs te hantent Étrange, de ses deux mains la vie t'étrangle De l'encre, pour se donner rendez-vous demain Enora rappelle-toi, le temps n'efface que les détails Tends le doigt vers le ciel tu pourras toucher les étoiles Dis-toi seulement, Gwen est là dans nos mémoires Déleste-toi un peu du poids du désespoir Enora, dans tes yeux je l'ai vu briller Un vingt-six février tout s'écroule autour de toi On rebâtira demain dans le silence et le secret Un frangin c'est sacré entre l'absence et le regret L'oraison nous empoisonne, on attend la floraison On murmure à l'au-delà les yeux perdus vers l'horizon Mais avant le naufrage la vie n'était pas si moche Voyager à travers les pages de Lovecraft ou Assimov Écouter du Cannibal Corpse, brutal anthropophage Pouvoir étudier le russe et déchiffrer mes tatouages Inutile de vriller mais dur de rester positif Attentif, c'était Gwen qui chantonnait Printemps tardif Quand le soleil se couche notre peine est souveraine Son pote c'était Pierre aussi loin que je m'en souvienne Comme de la porcelaine, les sentiments se brisent La mort te fait la bise sur la neuvième de Beethoven Enora rappelle toi, le temps n'efface que les détails Tends-le doigt vers le ciel tu pourras toucher les étoiles Dis-toi seulement Gwen est là dans nos mémoires Déleste-toi un peu du poids du désespoir Enora, dans tes yeux je l'ai vu briller Un vingt-six février tout s'écroule autour de toi On rebâtira demain dans le silence et le secret Un frère c'est sacré entre l'absence et le regret Le regard dans le vague et le vague à l'âme en vogue Les idées glauques nous encerclent comme une bague Tout déborde à l’intérieur dans un tsunami de spleen Je n'ai que de l'encre de Chine pour apaiser votre terreur Cette ficelle et ce pont, ces liens qui se défont Un enfant qu'on incinère c'est un monde qui s'effondre Moi j'arrive à Paname pour un hommage à Clément Enora se présente, m'expliquant simplement Qu'elle a besoin d'un autographe à déposer sur le marbre Je me souviens de Gwen en fond d'écran de son portable Fidèle à ma parole, à ce serment solennel Une promesse en poème à la mémoire de Gwenvaël

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