VII, et tranquillement je m'évapore pour laisser place aux métaphores J'apprends des diverses coutumes, des multiples cultures Je sais que la beauté se cache sous les caricatures Ma spiritualité n'est que les formes de ma nature La terre est une église, moi j'en suis la progéniture Je prends le temps, je suis le rythme, rien de bien terrible Balade allégorique un peu comme St-Éxupery Public Enemy, 92 : c'est le déclic et je m'implique Un bic et du papier, je rendrais l'ennui magnifique Je m'affirmais par la musique à défaut d'être un bon élève Et le nom de mes rêves je l'avais sur le bout des lèvres Dans un coin de ma tête, sous un ciel électrique Sur la même longueur d'onde car le réel est éclectique Je me cultive avec toujours autant de zèle Nos ailes suffisent, inutile de vouloir se poudrer le zen Et je plane, un bon point de vue vaut mieux qu'un long discours J'aime être libre, c'est un luxe par les temps qui courent J'ai mon parcours, je déplore vos concours à la con Si Dieu est mort, j'en ai tracé les contours à la bombe Ma voix sera la bonne car je l'ai tracé de mes mains Ce feu au fond des yeux chez moi plus jamais ne s'éteint Le savoir que l'on détient sans l'arrogance ou le dédain Un paradis foireux n'est pas le monde que je dépeins J'm'en bats les reins, j'ai l'arme atomique dans la boîte crânienne Je crois bien plus en nous tous qu'en ta race aryenne Et je porte le micro comme un souvenir trop lourd À l'heure où chacun de nos mots souffre d'un avenir trop court Je tombe, je me relève, je n'en tire que des leçons Tant que le soleil se lève je me contente d'hausser le ton Je rature et me ra**ure à la lecture de mon écrit Mon esprit je triture sous la moiteur d'un bonnet gris J'arrive enfin sur Terre à la vitesse d'un météore Puis tranquillement je m'évapore pour laisser place aux métaphores Je tape des mains, je remue la tête sur du d**h ou du jazz Dans le secret de mes jardins je fais pousser mes phrases Patiemment je m'efface, tard ou pas moi je m'en fiche C'est la simplicité des parents qui nous rend plus riche Parmi les tiens, sépare le vrai du faux tu verras bien Pour des bulletins, ça parle des humains comme des acariens C'est le bordel dehors, des jeunes se prennent au jeu Mais la poule aux œufs d'or c'est juste que de la poudre aux yeux Serais-je de ceux que l'on zappe à la fin de la vidéo ? À notre époque le vide est beau, ce n'est pas vrai que dans le rap Avant les faits, j'essaie d'en percevoir l'écosse Je m’accommode si mal de la réalité des choses Je cause avec des portes au figuré comme au sens propre Je m'interpose et me transporte là où la paix l'emporte Et je contourne le problème sans jamais le résoudre Dur d'écarter le dilemme sans vouloir se serrer les coudes Je vois l'univers dans ma loupe, faire du cyanure à la louche Et je crois pas plus en l'homme qu'en mes quatre mille amis Facebook J'écoute attentivement, je doute avec discernement L'ancien ou bien l'enfant, j'apprends de leur enseignement Sereinement je prends le temps de me pencher sur l'essentiel De contempler le ciel ou voir un coucher de soleil Car tout ça n'a pas de prix depuis des lustres et plus encore Tout est question de métaphore voilà sûrement pourquoi j'écris Et je porte le micro comme un souvenir trop lourd À l'heure où chacun de nos mots souffre d'un avenir trop court Je tombe, je me relève, je n'en tire que des leçons Tant que le soleil se lève je me contente d'hausser le ton Je rature et me ra**ure à la lecture de mon écrit Mon esprit je triture sous la moiteur d'un bonnet gris J'arrive enfin sur Terre à la vitesse d'un météore Puis tranquillement je m'évapore pour laisser place aux métaphores Et je porte le micro comme un souvenir trop lourd À l'heure où chacun de nos mots souffre d'un avenir trop court Je tombe, je me relève, je n'en tire que des leçons Tant que le soleil se lève je me contente d'hausser le ton Je rature et me ra**ure à la lecture de mon écrit Mon esprit je triture sous la moiteur d'un bonnet gris J'arrive enfin sur Terre à la vitesse d'un météore Puis tranquillement je m'évapore pour laisser place aux métaphores Et tranquillement je m'évapore pour laisser place aux métaphores La métaphore Élancé sur un nuage de métaphores La métaphore Je te perfore de métaphores La métaphore J'aligne mes plus belles métaphores La métaphore Je te perfore de métaphores, allez, appelle les renforts