[Couplet 1 : Euphonik] Ils te parleront d'honneur en te pointant du doigt Si je perds mon sang froid y aura t-il un donneur? J'emmerde vos valeurs et tous ces chiens dociles Les apparences sont trompeuses, certaines femmes aussi Comme un bétail pensif qui se croit supérieur Comme devant la stupeur demeure inoffensive Sur la défensive en attendant le trépas Je renie cette époque je ne m'y reconnais pas Fuyez moi comme la peste ici tout m'indiffère Le peu d'amour qu'il reste, je n'en ai que faire Ne m'appelle pas frère car j'ai grandi sans toi Car moi j'en ai qu'un, qu'on ne remplace pas Dans le meilleur des cas tu retourneras ta veste La vengeance est un plat à mon goût indigeste La mort n'a pas d'égal trop long à la détente Un flingue braqué sur la tempe laisse moi sourire le temps d'une balle [Refrain x2 : Euphonik] Comme une fleur sans soleil qui pousse parmi les ronces Comme une fleur qui s'enfonce sans l'éternel sommeil Comme une fleur qui fane qui flâne dans le vent Comme une fleur sans pétale qui baigne dans le sang [Couplet 2 : VII] Sachant que ce monde n'est qu'un songe de pa**age Mes colères s'apaisent un hiver sur la plage Je savoure la beauté d'une nuit sans nuage Préfère tourner la page plutôt que radoter Arrogante cruauté, mélopée cynique Les putains ne partagent qu'un peu de leur syphilis Le sang de la revanche les histoires s'y finissent Couchés entre mes planches dans un placard sinistre Un costard de ministre mais la mine atterrée Rien ne peut altérer mon éternel optimiste Écriture intimiste musique minimaliste Un fusil à lunette que je finisse ma liste On a tellement d'atouts mais l'ignorance insiste En France on a tout même des partis fascistes Pourquoi faire ses valises, ailleurs c'est la même Réalise que tes gosses ne connaissent que la haine [Refrain x2] [Couplet 3 : Euphonik et VII] Quelques rimes bien dosées une alchimie funèbre Les jambes ankylosées le monde court à sa perte Macabre et le maître qu'ils se vident de leur sang On les bu*teras ensemble tous ces rappeurs de merde Rien ne sert de courir on marche en sifflotant Une balle entre les dents on efface ton sourire Les petits s'prennent pour des grands, des mythos des vendus Un métronome dans l'cul pour rapper dans les temps Parfois paradoxal entre l'ange et le diable Entre un calme intérieur et le pétage de câble Aujourd'hui comme hier sans la honte et la cam Faire chauffer la cuillère à s'en fondre le crâne La chemise à palmier de Tony Montana La vie n'est pas un film de Brian De Palma Le poids de l'argent sale ça n'a rien de ban*le Même c'est lourd à porté comme un gilet pare-balle [Refrain x2]