Vicelow - Avenue Martin Luther lyrics

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Vicelow - Avenue Martin Luther lyrics

Ouvrez la porte, je suis enfermé, j'ai pris perpét' Ma couleur apporte ma perte Être black en France, y'a p't-être pire Mais j'en ai marre de palper la haine, ce pays ne m'inspire plus Ici je suis le singe qui pue Le noir sent fort quand il a chaud, faites en sorte qu'il ne transpire plus Moi aussi je ne respire plus Ce soir je marche, je titube, ça sent la mort, les regards qui tuent Putain merde je suis mal à l' aise C'est quoi qui cloche, comme CloClo j'me sens mal aimé A droite le fouet, à gauche la laisse Maman patrie rend fou ma tribu, trop de mots qui blessent Tu réalises qu'on va droit au ca**e-pipe Réalise mes films non j'évite les castings On gère pas les causes à la racine mais plutôt à l'arrache C'est chacun pour sa peau, hélas chacun sa cible J'ai besoin d'un bol d'air Mais les rues sont grises Avenue Voltaire Je me dirige Avenue Martin Luther J'entends des cris de noires panthères J'avance le coeur serré J'ai les nerfs, chaque pas déterre les âmes enfouies de mes pairs Des idées perverses m'envahissent Car pères, mères, fils ont péri dans cette guerre et ont presque dit merci Ont perdu leur Terre-Mère Bouffent et digèrent dans les griffes de l'adversaire Foutent leur vie en l'air à chercher leur valeur Marre de fuir le malheur Je fais face le poing en l'air Ouais, ouais j'ai fier allure Au sein du bas peuple peut être qu'on marche pas tous ensemble Mais ça sera prendra tout son sens quand le pays se noira dans son sang Dans ces cendres la flamme tricolore se couchera On ne louchera plus sur des hommes sombres de peau... Putain f**, je divague (putain f**) Je vois que mes pensées zigzaguent La haine plane, est aux aguets Je veux guérir de ma colère Enterrer la hache de guerre Jeter en l'air, j'veux atterir Ressentir ma terre mère avant de périr Commence donc par reconnaitre tes tords Il est jamais trop tard dans ce bordel ça remettra un peu d'ordre Entre Lomé et Pointe-à-Pitre, tel est le titre du livre J'ai du mal à lire, bloquer au même chapitre Depuis des lustres, faites, faites qu'on me délivre Car je veux trouver la paix pour mes mômes Blessé car j'ai eu la peau troué par des mots sales Métissés, mes petits ne portent pas le même dossard Mais promis pour eux non je ne crierais pas aux armes Ouvrez la porte, je suis enfermé, j'ai pris perpét' Ma couleur apporte ma perte Être black en France, y'a p't-être pire Mais j'en ai marre de palper la haine, ce pays ne m'inspire plus Ici je suis le singe qui pue Le noir sent fort quand il a chaud, faites en sorte qu'il ne transpire plus Moi aussi je ne respire plus Ce soir je marche, je titube, ça sent la mort, les regards qui tuent

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