Des poussières de lumière Se déposent sur mon corps Aux frontières de la mère Au berceau des aurores Douces caresses qui me blessent En mon àme engourdie Douces blessures qui demeurent Dans ton coeur d'insoumis Et les heures infinies À rêver la douceur À n'être fidèle Qu'au retour du matin À porter la dentelle A goûter la folie À s'imaginer le ciel Dans les souterrains... Des poussières de lumières Constellent tes yeux D'étoiles éphémères Et de rêves précieux De tempère nocturne En plein coeur de l'hiver De coucher de lune Quelque part sur la terre Et la neige qui s'offre Au vent qui se lève Se dépose en fondant Doucement sur tes lèvres Et le nord qui sommeil D'un seul coup se réveil Pour allumer la nuit D'une aurore qui te fuit Les poussières de lumière S'éteignent doucement Comme autant de chimère Avalée par le temps Les vestiges d'une tempête Qu'on voulait éternelle S'évapore dans ta tête Annonçant le dégel Et s'installe un printemps Aux parfums de souvenirs Et le rire des enfants Nous obligent à sourire Devant les amours pa**és Et ceux qui ne pa**ent pas Que reste-t-il à espérer Si ce n'est que l'hiver reviendra Toujours, je crois...