Studio Translab (Paris) - Être humain lyrics

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Studio Translab (Paris) - Être humain lyrics

[Couplet 1 : Nekfeu] Marre d'être déprimé, Seigneur, m'entends-tu ? Je me détruis même au détriment de mon art J'aimerais agir autrement, suffit d'un rien Peut-être une main tendue, rare De voir un être humain être humain, ça m'choque Il paraît que c'est normal, est-ce que c'est moi ? Je m'rendais même pas compte Que je vous faisais du mal, excusez-moi Ils ont jeté mon père de son travail comme un malpropre L'avenir de ma famille dépend sûrement de mon album Faut que j'sois là pour ma petite sœur, elle est inquiète J'ai appris qu'être un grand frère C'est pas juste taper ceux qui l'embêtent C'est pas juste, j'suis tiraillé entre mes envolées lyriques Que peu comprennent, ces problèmes de fric qui me contraignent Envers ma famille, mon âme est pleine de dettes Papa n'a jamais demandé de l'aide Il a géré les crises d'une main de maître Et quand maman était enceinte de moi Je lui mettais des coups dans le ventre Je lui ai fait du mal avant même de naître [Refrain : Amber Simone] Please forgive me While we're apart I'm doing all of this for you Keep holding on make it through And now that we have gone this far Wasn't it that we changed the truth The only thing I need is you [Couplet 2 : Nekfeu] J'essaye d'éduquer ma peur, parfois j'étouffe Il n'y a que Le Créateur qui s'est fait tout seul Quand est-ce qu'on stoppe ? Il n'y a plus de chaleur Laisse-moi t'accoster deux secondes, ça vient du cœur T'écoutes mon rap au stéthoscope, mon shrab est père Et je suis tellement fier, j'suis loin d'être mafieux Mais j'agirai comme un parrain si tu touches à ma filleule En amour, j'suis hyper sauvage, tout est vrai dans cet album J'ai juste mélangé quelques histoires et changé les personnages On est qu'une infime parcelle, ressens-tu l'inertie ? Peu importe qui j'suis, mes paroles sont universelles Et toi qui craches sur moi Si tu m'connaissais, j'suis sûr qu'on serait potes Je t'en veux pas, j'aurais peut-être Fait comme toi contre un mec comme moi, à l'époque Avant, je voulais me prouver des trucs J'avais peur donc j'voulais me battre Depuis que j'ai frôlé la mort J'ai plus peur d'rien et j'veux plus m'battre J'fournis les graines, j'me dis qu'mon large public peut les semer La vie est courte, les années pa**ent plus vite que les semaines [Pont : Amber Simone] [Couplet 3 : Nekfeu] Si je peux le faire, t'en es capable Nan, je ne suis pas un mec à part Nan, je ne vis pas dans un bête d'appart' Ne te fie pas à ma tête à claque Et les gens m'voyaient déjà Noyé, ils me croyaient même pas J'ai la peau pâle mais j'aime partager L'mafé au foyer, des fois, tu croyais quoi ? Eh pipelette, moi, je vois les hommes comme la sape J'essaye et j'enlève l'étiquette si j'estime qu'ils sont à ma taille Et j'le paye parfois, les gens n'sont pas ceux que l'on croit, en soi Le sérum d'amour, c'est l'genre de boisson que l'on boit sans soif J'angoisse en boîte, ondulation de la population Ils ont trop bu en s'enlaçant, copulation, ovulation Aucune action n'est sans conséquence Mais certains accidents sont bénéfiques Regarde ton nombril avant d'enfoncer les filles Dis à ceux qui te jugent que c'est juste un vice de plus J'ai plus d'amour pour les salopes que pour tous ces fils de pute Je revois rayonner les contours de tes cheveux auréolés Le soleil, j'suis désolé pour tous ceux qui t'ont ri au nez Je sais que c'est dur d'se sentir vivant Dans cette noirceur étouffante, toi et moi En vision infrarouge, on ressemble à des fantômes Pardon aux gens que j'aime que j'ai plus l'temps d'voir [Refrain : Amber Simone] [Couplet 4 : Nekfeu] Je ressens toujours de la mélancolie sur les quais d'la gare Je repense aux vacances d'été de la CAF Depuis, j'ai vécu des choses, des expériences avec la came Et la musique qui m'a sauvé Rien d'plus précieux qu'les clés d'la cave Tu veux cher-tou que des chèques, man C'est le Sheitan qui t'achète l'âme Chaque fois que tu jettes l'arme dans la chette-ca que t'as chez toi Chacun ses addictions, les moins que rien se multiplient Ils veulent se soustraire à ma division dès qu'il faut payer l'addition On traite nos corps comme des déchetteries Consomme la mort en s'disant qu'on va pas s'empêcher d'vivre Et j'y ai pensé la tête dans les toilettes T'es un esclave quand t'es plus maître de toi-même À l'heure où j'écris ça, j'ai arrêté d'fumer et d'boire J'ai arrêté, mon Dieu, pourvu que ça dure Je me sens tellement mieux Ouais, j'ai arrêté, mon Dieu J'ai arrêté, mon Dieu...

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