Stomy Bugsy - Un été à la cité lyrics

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Stomy Bugsy - Un été à la cité lyrics

(Pa**i) Sarcelles-Garges, 11 heures, le soleil brille, brille, brille Je me lève tard tant pis, je chercherai du taf lundi J'allume ma stéréo sur du lid-so Le temps de regrouper mes idées avant ma série préférée Je vais me doucher déjeuner et mettre mon nouveau Lacoste pour flamber Oh merde qu'est-ce que je vais encore foutre de ma journée Les bécanes font un bruit à réveiller un mort La capitale des lascars n'est pas tranquille pour un mec qui dort Cette nuit, j'ai fait un rêve à vrai dire un cauchemar Faut que j'écrive ça fera sûrement un rap pour plus tard Il est midi, la chaleur fait monter chez moi l'odeur du tchep et cantonnais du deuxième Le couscous et colombo du troisième mélangé au saka saka du quatrième Comme le dit Jacques Chichi décontracté dans chaque appart' Ça sent la bouffe, une vie de ouf Dans mes escaliers tout le monde a signé, d'autres ont pissé Des chiens ont chié. Il n'y a plus de respect Donc la gardienne gueule sa mère, fait des simagrées Ma famille crie : trouve un métier. Je dois m'évader Il est 13 heures je descends faire du biz dans le quartier Un mec de la base propose un putain de plan naze Ce chien-pédé-enculé a du me prendre pour un toxico De plus eu plus crevards tous prisonniers de la nai-mo Dur, dur de penser au cachot alors qu'il fait chaud On surveille ses arrières pour ne pas se faire serrer, c'est ça un été à la cité (Stomy) 14 heures, le soleil brûle sa mère. On pourrait fondre du cobalt Moi et mes sauces, on grille nos culs de nègres sur l'asphalte Ceux en galère de femmes ou allergiques à Paname Restent se faire de l'argent dans la dinam Messieurs, mesdames, attendre par ce temps c'est chiant On se raconte des histoires d'avant, du bon vieux temps Comme si on avait cinquante ans Quelques flics s'arrêtent, font du cinéma pour montrer aux français Qu'ils peuvent entrer dans les cités Mais quand il y a du dawa Vous avez appelé la police ? Ne quittez pas. En voyant pa**er les raclies de la te-ci Je pense à celles parties au pays. Elles vont revenir cramées Bondas bronzées, bondas bombées Elles seront trop bonnes, elles voudront qu'on leur donne Et le Dieu Vacances les aura changées en cochonnes Certains ont repris le ballon, se prennent pour des champions Faux goumés pour s'amuser en même temps pour se tester Le marchand de glaces pa**e Petits négrillons et bougnoules ne tiennent plus en place Kalis après kalis. Seize après seize. Histoires sur les mecs qui pèsent Histoires de baise On ne voit pas le temps pa**er, normal, ti mal, c'est ça un été à la cité 23h30, les boutiques ferment. On fait les comptes Bonne journée. Ca te tente ? Certains veulent faire nocturne Parler, rigoler, crier (au clair de la lune), jouer à chat policier J'ai déjà donné. Je vais dérouler Blanka Pendant que les stokmas de deux en tee-shirt ont froid Les petits du haut de leur fenêtre nous guettent et veulent en être Avant qu'un trou du cul de cocu nous tire dessus Je m'arrache, le temps de yégri des vilcis Savater des camés qui viennent traîner dans le quartier Je ne sais pas ce que vous foutez Maintenant vous savez comment se pa**e un été à la cité (Pa**i) Minuit direction le camion pour s'envoyer un guèse Tard le soir, là où la chiré pèse Vannes sur vannes chacun prend sa part Les sauces en savent beaucoup et le remettent sur le trottoir On vit au jour le jour on a fait du profit. C'est une putain de saison L'heure du sommeil pousse le désir des chattes Donc certains escaladent pour dormir chez leurs rates ou chez la tienne Toute façon l'été on tâte les tétés en chaleurs sont les chiennes Une heure, fatigué, je rentre à la case, tandis qu'à la télé rien que du naze Je vais me coucher. Encore un jour où j'étais goût-dé Demain la même journée. Oui ça c'est un été à la cité

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