Stick - Mémoires D'un Sale From' II lyrics

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Stick - Mémoires D'un Sale From' II lyrics

Et c'est reparti pour un tour Je te ramène en voyage dans ma putain de tête Tant que j'ai toute ma tête J'en étais où déjà ? Et je sais pas pourquoi j'écris ça mais j'ai sûrement besoin de le dire J'essaie d'aller de l'avant mais du pa**é je retiens le pire Y a des merdes dans ma tête que j'arrive pas à oublier Laisse-moi me bousiller si je viens me perdre dans ta fête En fait, (en fait) je préfère en rire que de me couper les veines Mais j'ai du mal à tout contenir quand la coupe est pleine Mais toutes mes peines et tous mes déboires on s'en cogne Écoute, c'est juste les mémoires d'un sale from' Je vais pas te faire un dessin, j'en ai vu de toutes les couleurs Quand on aime on compte pas, ma mère en connaît la douleur Elle avait pas le compas dans l’œil mais il lui a tapé dedans Mon père lui, a serré les dents sans aller au combat Et pour moi je l'ai suivi à elle sans trop savoir pourquoi Mais j'avais six ans et on m'a dit "Faut faire un choix" Et voilà comment je me suis retrouvé au milieu de nulle part À écouter leurs engueulades apeuré dans mon plumard Il aimait bien faire la fête, encore un petit coup pour la route Ma mère lui prenait la tête, encore un petit coup pour la rouste J'avais la frousse de ses colères, peur qu'il me taba**e Il faisait rien à part tiser, fallait que je sois premier de la cla**e Et on a quitté le Larzac pour un nouveau village paumé La baraque tombait en ruine, on sortait les ba**ines quand y pleuvait J'entendais les rats grouiller au-dessus du plafond Trois heures du mat' bourré il mettait la musique à fond Il s'écroulait mort saoul à table, on réagissait même plus Bah c'est dégoûtant, mais pourquoi tu pleures maman ? C'était Noël, elle était enceinte jusqu'aux dents 1994, je suis plus tout seul, je deviens un grand frère À l'école personne se doute que je vis un enfer Je suis comédien, j'ai le sourire et je fais des bonnes blagues Comme d'hab, dès le matin il picolait bien Un grand bol de vin cuit à la place du café Maman dort plus la nuit, elle avale des cachets À la place de se ca**er on reste là et on subit Et moi j'hésite à balancer de la mort au rat dans son cubi -Je sais pas grand chose, mais tu vois ça, toute cette merde, c'est pas ta faute -Ouais je sais -Regarde-moi petit, c'est pas ta faute -Je sais 1996, mis à la porte on déménage encore J'ai dix ans et je dis bye-bye à mon village fantôme On atterrit dans les seuls HLM de Millau Cité Viastels je suis en sixième, j'ai une dégaine de nigaud Une dizaine de minots traînent en bas des tours, j'habite sous les toits Le soir je mate des étoiles qui s'en battent les couilles De moi, le petit from' avec la coupe au bol Ici y a pas de fantôme pourtant les a**iettes et les couteaux volent Pour tout l'immeuble je suis le fils de l'ivrogne du quatrième Mais c'est pas mon père, mon père il pisse pas sur tous les meubles Lui, c'est le mec de ma mère, le père de mon frère Certes, mais moi je serais jamais la chair de sa chair Dans ma piaule j'écoute Renaud, je fais des dessins de gosses L'air penaud quand il rentre de cure de désintox Plein de promesses on jetait les bouteilles à la poubelle Deux semaines plus tard ça repartait de plus belle Je me rappelle encore de l'odeur de son haleine Pire que celle du fond de la benne Où je pa**ais des heures quand j'étais môme Je voulais être comme les autres, avoir un père et une mère qui s'aiment J'ai eu l'enfer et une mère qui saigne La même année j'ai bu ma première bière en cachette Pour ma mère c'était un peu le diable en canette Avec les potes on faisait les cons en vélo-cross Eux ils fumaient des clopes, à la baraque j'entendais que des reproches À chaque vacance je retourne chez mon père, je revis Cet été là j'avais décidé de jamais revenir De son côté ma mère trouve la force de prendre la porte Après que l'autre l'ait taba**ée en la laissant pour morte Je sais pas pourquoi j'ai écris ça j'avais sûrement besoin de le dire J'essaie d'aller de l'avant mais du pa**é je retiens le pire Y a des merdes dans ma tête que j'arrive pas à oublier Laisse-moi me bousiller si je viens me perdre dans ta fête En fait, (en fait) je préfère en rire que de me couper les veines Mais j'ai du mal à tout contenir quand la coupe est pleine Mes toutes mes peines et tous mes déboires on s'en cogne Écoute, c'est juste les mémoires d'un sale from'

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