Alors, bon dimanche à tous. Pour cette dernière émission de la saison, bah oui, ça va être rediffusé dans le désordre, j'ai décidé de traiter mes sujets avec une plus grande profondeur, je ne parle pas de sujets aquatiques, même si j'aime jouer avec Némo. Non, pour cette rentrée, je vais tenter de rencontrer, non pas nos chers voisins, ça, c'est après le JT, mais nos chers disparus. Alors, si on a retrouvé la Septième Compagnie, ou encore Murielle Robin, qui revient tsoin tsoin, dès mardi prochain, il n'en va pas de même de Jacques Vergès, défunt d'été, crème des crèmes des avocats, excellent à l'apéro, désormais trépa**é par les évènements. Il me semblait donc essentiel, c'est le cas de le dire, d'aller à la rencontre de ce maître qu'enterre les préjugés, pa**ionné de Klaus combat, afin de découvrir le petit coin de paradis où repose ce diable d'avocat qui nous a quitté. C'est à bord d'un Gbagbo noir de monde que j'embarquais afin de retrouver celui qui se fait désormais appeler "Jacques Verger", depuis qu'il est en compote. Après quelques heures de navigation, je découvre l'enfer du décor : le Club Khmerditerrannée, une sorte de camp bodgien, où avec son copain Paul, potes depuis qu'ils se sont rencontrés sur les bancs de la Sorbonne avant celui des accusés, ils ont décidé de pa**er leurs vies âgés. À peine débarqué, je suis accueilli par Carlos qui, larme à l'oeil, à défaut de l'avoir au poing, vient me faire un big bisou et m'emmène afin de me présenter toute l'équipe GO. Après avoir salué le GO-voile, le GO-animation et le GO-Trouvetou, je salue Jacques Verges, que je découvre dans sa robe d'avocat, à haut talent, en train de jouer avec Barbie, promue chef de village après avoir été GO-cide. Saluant Klaus nommé, chef donc, je suis pris d'un haut-le-coeur, oui, il me fait flipper le défunt. Afin de détendre l'atmosphère, Jacques m'invite ensuite sur sa terra**e avec vue sur l'éternité afin d'échanger un peu nos points de vies. Alors qu'il me propose un homard-mayonnaise, je lui fais part de mon étonnement de ne pas voir son ami Mao au milieu de cette joyeuse bande. Il me répond que Mao a une anchine de poitrine, point. Sur Mao, c'est tout. Je reviens alors sur sa disparition pendant 8 ans, sans laisser d'adresse, alors qu'il n'en était pas dépourvu. Il me dit qu'il est important parfois de ne rien dire, car rien d'secret, rien n'se perd, et m'avoue à demi-mot, ou demi-mort, ou encore Demi Moore, pour ceux qui ont vu Ghost, qu'il a disparu car il a rendu un service secret, qui a d'ailleurs rendu Israël vraiment maussade. Avant de nous quitter, j'égraine sa liste de clients sulfureux, tel que l'acerbe Milosevic, Tarek Aziz, ou encore Georges Ibrahim Abdallah, qui est encore sur l'Liban des accusés. Il me dit qu'effectivement, il n'a jamais voulu faire parti du gratin d'avocats, préférant défendre ceux que la Cour jette, et que, du coup, damné en damné, il a fini par pactiser avec le Diable. La**é des barres d'honneur, il m'avoue qu'en définitif, c'était peut-être une Faust bonne idée, et qu'après avoir donné sa vie pour les sans voix, il veut maintenant donner sa mort pour les sans-ciel. Paroles rédigées et annotées par la communauté française de Rap Genius