Soulchildren (beatmaker) - Irréversible lyrics

Published

0 147 0

Soulchildren (beatmaker) - Irréversible lyrics

Bomaye Music, Prims Parolier le... Julien j'ai un problème dans l'casque La voix, elle sature un peu, comme si elle était un peu cryptée C'est normal ça ? [Couplet] Panique pas : y'a qu'à l'envers qu'on peut me lire De-de-de un, je revendique le droit de gester et d'me contredire J'te raconte le deal : le rap compte me k** "Noir Désir", c'est les chroniques d'un rappeur solo contre mille J'compte revenir après tout c'que j'ai enduré Et sur ce son, si j'pars en vrille, Julien y'a qu'toi qui pourra m'censurer Rap d'enculé, la vie d'cachot est écœurante J'suis incompris comme un manchot qui, chez les flics, dépose une main courante Un coup je rentre, un coup j'me chie dessus Un coup je tente, un coup je n'pige plus Intolérant, j'me dispute Je vise plus les plans galère, je m'téléporte Et rêve que le montant de mon salaire soit un numéro de téléphone Faites péter les formes Faites péter le bif Vu qu'en affaire faut de la force Car le dernier mot est souvent un chiffre Et souvent j'insiste : j'ai pas la bonne mine Mais empêche-moi de rêver, moi je t'empêcherai de dormir Et j'domine, mais j'ai perdu du temps Et j'ai même perdu du poids, mais ce n'est même pas le régime Dukan Moi j'ai du cran, incompris jusqu'à la fin Ils disent que j'suis anorexique alors que j'faisais une grève de la faim J'fais pas la feinte, je tente pas de gruger J'voulais parler de nos plaintes, j'finis sur le banc des accusés Accusé pour un speech Dans un pays où les plus honorables soutiennent la morale de Roman Polanski Trop pensif, me raconte pas d'ragots Offensif, les rues de Paname profitent, mais je me pavane trop Les gens sont paranos ou lunatiques Si j'rappe "Retour aux Pyramides", ils diront qu'j'suis un illuminati Ce n'est qu'une rime active, j'n'en ferai pas un drame Depuis que mon âme est partie, j'ai vraiment maigri de 21 grammes Ça devient grave : est-ce que c'est la France que tu veux ? Boulevard Auriol, des familles crament, mais bon l'État n'y a vu que du feu Qu'est-ce que tu veux : j'y vais direct, pas de ricochet Si le savoir est une arme, alors l'ignorance est un godemichet Que les poucaves oublient les consonnes : on l'sait Avec un canon dans la bouche, y'a que les voyelles qu'on sait prononcer Les rageux poussent mon buzz : se faire détester est une chance J'écris mes textes entre l'envie de gester et l'urgence L'intelligence est un étrange appareil Et quand tu parles avec un con, peut-être qu'il est en train de faire pareil À ce qu'il paraît, on a la poisse ici Et si le monde te malmène, repense à Mohamed Bouazizi Avec le temps, les armes changent, mais j'ai les mêmes cibles Je sais qu'ça vous dérange, mais rien n'est irréversible C'est ça même !

You need to sign in for commenting.
No comments yet.