Soulchildren (beatmaker) - Dépression lyrics

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Soulchildren (beatmaker) - Dépression lyrics

[Couplet 1] La solitude est belle, tel un cheval au galop un soir de pleine lune Oui, j'en suis accro... un peu comme à la thune Bonheur artificiel, infidélités, plus que d'artifices Tu veux pas qu'il te ramène du vice Tu connais la chanson : "laisse pas traîner ton fils" Les objectifs qui défilent, le sablier qui te dis : "va-t-en !" Une nuit, une fille, l'eau et le feu Couchent ensemble dans des draps blancs Des valises sous les yeux, pourtant les voyages qu'on entreprend Ne sont que des vœux, des promesses, perdues à travers le temps Quand mes nuits sont pâles, que j'ai les yeux flammes Et le cœur embrasé, je r'pense à toi, à tes pensées étoiles Qui crurent trouver l'amour à chaque homme embra**é J'ai mal, oh oui tu l'sais que j'ai mal... Que c'est plus l'amour, nan, que c'est ma tête qui s'acharne [Refrain] Dépression, dépression, dépression, dépression Dépression, dépression, dépression, dépression Le cerveau qui va exploser Dépression, dépression, dépression, dépression J'suis complètement névrosé Dépression, dépression, dépression, dépression [Couplet 2] Tu me détruis, je me détruis, oui, il en est ainsi J'en suis devenu malade, j'idolâtre l'insomnie J'ai pas l'impression d'être fou, non, ni l'impression d'être faible Je cherche de quoi tenir debout, ouais, de quoi retenir mes rêves Et pas à pas, il n'y plus que l'ombre de moi-même De longues nuits à méditer, à marcher, à fuir la haine Et l'odeur de tabac froid, à fuir ma culpabilité Et mes frustrations, j'entends encore le bruit de ses ongles Et une phobie plus marquante que le cul d'la blonde On se bat, contre vents et marées, et nos têtes explosent À force de penser, on se noie dans l'écume de nos verres d'eau J'ai mal à la terre, l'amour maternel Dors le soir dans des cabarets, j'me fais tout petit pour de vrai Dîtes-moi comment changer les paramètres [Refrain] [Couplet 3] D'la pluie qui tombe sur un ciré jaune C'est beau c'est la mélancolie, ma chambre qui sent le fauve J'pense à mes problèmes quand tous mes frères sont endormis Impossible de mettre les voiles, j'suis rattaché à c'que j'déteste J'avance doucement, les pieds dans la vase, l'âme en sang Et j'tire sur les feux d'détresse, dis-moi, dis-moi, dis-moi Comment faire des choix, selon ses peurs parfois ? Permets-moi de t'avouer que j'ai l'coeur rempli d'encre, de sang et de boue Et que je suis rien, tu vois bien que moi j'refuse d'être tatoué Je veux pouvoir me retrouver nu D'ailleurs je cherche à me retrouver Et peut-être j'en suis qu'au début En tout cas je chercherai à en crever J'transporte des souvenirs et des regrets Des images plein la tête, en manque de confort Pareil à mes projets, me donne mal au gratte-ciel [Refrain]

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