[Couplet 1] Le temps et les racines de toute évidence nous unissent Quand les providences punissent et au final a**a**inent Nos rêves : ils les calcinent pour qu'ils finissent au tribunal Sans trêve, ils nous fascinent, parlent marginal Ici les nouvelles sont brèves, les garnements pomment leur candeur Comme prophétie, les promesses d'un gouvernement sans grandeur La messe est dite mais on le révèle rarement Aux kermesses les mômes méditent à l'âge de l'égarement Décalage entre nos vies et ta détention Nous on se taille pour un collage et des avis naissent des tensions Dans les moindres détails, je vois la coupe de Sivrac Nous revois geindre nos entrailles, tout est en vrac Et au bout nos rires qui éclatent, écoute les par ta fenêtre Ton sourire écarlate conserve le pour renaitre Qu'il serve ta conscience pour esquiver les rapaces Car la conscience, la méfiance et le qui-vive sont carapaces J'ai vu Samir à l'anniversaire de Paulo Nos adversaires même en solo sont toujours en vue dans la mire Mes rimes sont amères mais qu'elles renforcent toute ta rage Nos déprimes ne sont qu'éphémères, on t'envoie force et courage [ Refrain x2] Dans la pénombre et le brouillard, vos images scintillent A l'ombre, en cage, deux débrouillards, loin des hommages de pacotilles Le rêve, la guigne, les anecdotes, ma rime a fait le tri Ces brèves lignes, cet antidote, c'est pour Karim et Dimitri [Couplet 2] En ces journées d'Automne où la grisaille tue encore Je sais que le décor où tuent ces journées monotones Parfois le corps se détient, le cœur est blessé par le sort Par les mots de soutien qu'ont laissé ta sœur et consorts Ma prose est complaisante, les tiens gardent la foi Nous même morose on plaisante, on te regarde comme autrefois Et en fait, quand l'émotion domine, tous néophytes Nos pa**ions deviennent prophète, actrices de nos mines déconfites La mienne est en graphite, matrice de mes notions Descriptif de nos métrages, de nos questions sans solution Perception cruelle, séparer, mon lot se construit On marche dans nos ruelles carrément en marge d'autrui Entre les envies de ceux qui crachent, de ceux qui font Et de ceux qui lors d'une vie s'arrachent et puis se refont Insensé pour un tel, homme pour ta femme et ta mère Personne n'est immortel et dites aux infâmes, aux commères Qu'une distance sépare mais des moments nous rapprochent Est-ce par les reproches des proches qu'une existence se répare ? Qu'importe, au loin on te supporte sans détour Nos mains seront sur nos portes, sur l'aorte à ton retour [Refrain x2]