Solat - Mes Vers tuent mes Vices lyrics

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Solat - Mes Vers tuent mes Vices lyrics

Comme beaucoup, j'ai commencé à danser A concentrer mes idées Mes frustrations Mes désirs dans l'expression J'ai défié les sols A coups de vagues, de coupoles Et toujours hanté par mes idées folles J'ai changé de rôle, d'école Le texte, la phase, le flot Se fixent à la base de ma peau Et je me vexe, je rase les murs sans mon micro Tout ce que je vise, c'est pas le hit Mais cette emprise rythmique de la vague Qui brise la monotone dynamique de la bise Mes tripes se figent Mon corps s'allège et dirige Mon esprit vers d'autres étages qui s'érigent Au delà des âges Alors que fais-je ? Je joue les sages Abuse de la tige Ou j'abrège et je sors de ma cage Ben j'hésite pas, fais sauter le verrou Je suis là, chargé comme un fou Depuis que je suis mon étoile reluisante, là-bas au bout Bien outillé, j'écope pour ma survie Et tous mes mousses pousses sur le mâts, font grincer les poulies Les dieux lavent Pompeii Rasent même des pays Moi c'est en mer que je veille, la nuit Sur leurs cyniques flots pourris Aucun d'eux ne m'a jamais soumis Je ne sombrerai pas dans l'oubli Alors je laisse des écrits Du moins j'essaye... Je suis un rocher, pas leur hochet, que je sache ! Puis dans la lutte, je vois qui se cache Triche, et qui se fâche d'en chier à la tâche Moi ? J'approche, décoche un crochet, effiloche ta pensée J'écorche la marée et ma torche vive est mon seul trophée Barque usée, je trime bien de bâbord à tribord Je me sors des mauvais sorts que je trouve hors des pistes, hors des ports T'as vu les cernes que je traîne A cause des torts des sirènes Qui ne décernent d'autre récompense que celle de la mort ? NON ! Je mets en avant un discours peu savant Navrant, limite gavant, mais pourtant Je me prends le nez là-dedans Attends, je crache du sang comme tout mortel insolent A pleine voile contre Eole et ses sales temps Comme la cédille nuance l'expression "le con" Je maçonne, façonne mes idées reçues puis tire des leçons Oui, je le sais, dure réalité à accepter : J'ai tilté qu'il faut se taper toute l'Odyssée pour s'acquitter Y a pas de prof pour ça, la vie suit le flot de la pensée C'est insensé, tu peux danser, te balancer mais sans t'offenser : Nul n'est dispensé, il faudra bien te lancer Et personne te dit quand c'est le moment de commencer Alors je jette l'encre sur des pages Puis centre l'image de mon équipage Sur vos cartes de noirs sillages de verbiage Je rentre sauf de vos ravages et mirages Seuls vos tapages et matraquages parlent des risques d'un naufrage Moi ? Je sers l'hybris Je me perds comme Ulysse Et je laisse la mère de mon fils Défaire ce qu'elle tisse J'ai l'âme en larmes Entre vos serres de fer, vos guerres, vos supplices Alors je sors les armes Et mes vers tuent mes vices

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