[Refrain : Negann] C'est vrai, parfois j'm'évade Eden m'ouvre ses bras Le temps pa**e, on prend de l'âge à s'répéter : "Quand j'l'aurai" J'hésiterai pas à prendre le large [Couplet 1 : Negann] Incapable d'agir quand le bonheur tombe J'fais ma vie seul comme un grand garçon On est né seul dans la carnation On fait le vide, on apprend la leçon Laisse-les parler, on n'est pas d'ceux qui s'font baiser par les lois Le but évolue : aller loin Même de l'autre côté j'viendrai t'voir Si peu d'espoir, j'vois qu'mes démons et le vice me laissent pas Sur de la taille d'un building sur mes pas L'esprit ailleurs, le regard dans l'espace Qu'les personnes biens comprennent J'ai d'l'amour pour mes compères Même si j'parle au nom d'mes proches parfois quand vient l'temps d'parler concret Piégé dans un monde illusoire où la guerre remplace la paix La pénombre est omniprésente, on n'a même plus besoin d'l'appeler J'veux le trousseau, j'veux la clé Codéine pour compenser la plaie J'pensais pas finir dans l'bas-fond du bas astral pour m'rappeler A quel point t'en valais la peine On a pa**é du temps dans l'népalaise ma belle On a traversé la mort la main dans la main Jusqu'au dernier remord, jusqu'au dernier rappel Les yeux dans l'vide, c'est la mort Te souviens-tu quand j'pa**ais mon temps à sublimer ma peine ? C'est vrai, on voulait subtiliser la paix A peine la vingtaine [Refrain : Negann] x2 C'est vrai, parfois j'm'évade Eden m'ouvre ses bras Le temps pa**e, on prend de l'âge à s'répéter : "Quand j'l'aurai" J'hésiterai pas à prendre le large [Couplet 2 : Negann] On pensait compter sur nos frères, on pensait compter sur nos mif A présent j'compte sur moi-même, y'a qu'le pa**é que j'retranscris Aucun attrait pour le désordre, aucun attrait pour leurs vies Aucun attrait pour le présent, aucun attrait pour leurs villes Serait temps qu'on s'émancipe d'vant l'immensité d'cette cage On a des valeurs et des principes, j'pourrais t'en citer des pages Sûrement plus thug que tes bandits J'ai rien à prouver, j'ai l'envie d'partir loin d'ici les mains vides Mes souvenirs nourrissent mon âme Laisse-les parler, laisse-les parler mal man Tente de dépa**er la vérité, parle pas Remontra la pente, on arrivera par l'bas Jusqu'à ce que nos évolutions nous soient palpables Devant l'éternité je me sens si seul, c'est la même depuis des années Besoin d'air, besoin d'm'évader, regard pointé dans la direction des grands immeubles [Refrain : Negann] x2 C'est vrai, parfois j'm'évade Eden m'ouvre ses bras Le temps pa**e, on prend de l'âge à s'répéter : "Quand j'l'aurai" J'hésiterai pas à prendre le large