[Skyle] Ce que l'horloge a pu m'enseigner Il n'y a rien qui n'ai qu'un seul visage Et a la fin tu peux louper ta course au bout d'un seul virage Et c'est partout, baptême élevé a l'Est Parisien Voler nos rêves ce serait comme voler sa baguette au magicien Je voulais fuir de mes pensées malheureusement la haine me tient J'aurais aimé que mon étoile s'appelle "revient" Même si dans nos têtes on entend pas les voix qui nous parviennent J'ai fais du tri car il n'y a que ces murs qui nous appartiennent J'suis comme perdu sous la pression dans les abysses A fuir les soucis qui j'en avais l'impression sentaient la pisse A qui la faute, des fois les malins frappent sans préavis Apres avoir été prêt a crever maintenant j'suis prêt a vivre J'me délivre, l'envie de faire des scènes puis des sons J'fais les comptes y'a que les phrasés que j'saigne qui défoncent J'vis des fonds qu'j'coffre c'est vrai que ma plume fuit les ondes Les ayant cottoyé elle reconnait bien l'bruit des ombres Elle qui envers et contre tout m'a toujours aidé Qui parait facile alors que ça l'a pas toujours été Elle qui sera jugée mais pas selon sa prestation Toute façon c'est la même ici-bas stations après stations C'est l'équation, qui pratique ce genre de mathématiques Assez culotté pour venir te parler d'expiation Mais cette pa**ion, j'la tairais seulement si le doute l'habite Et que j'me fie plus qu'a mon seul vécu et mon appréciation Je marche dans les tréfonds , la ville dans mes pensées Venu au monde avec de la chance, rapidement dépensé Mon impertinence a porté sa peine en freelance Face aux cons, j'peux pas répondre à l'appel du silence Mais bon, pour concevoir le monde avec une autre optique Difficile, j'sais pas comment dire avec mes mots trop p'tits Mais si, mes blessures m'ont trop eu pour que j'les montre au psy Malgré ça, j'ai quelques trucs à faire avant mon autopsie J'grossis mes idées noires, l'obscurité les nourrit Souvent tombé d'la branche, engagé sans voir qu'elle était pourrie Souris, c'est tout c'qui t'reste, même si j'suis pas toubib On va tous y pa**er donc j'm'accroche tant qu'j'aurais pas tout dit Entre les éclaircis, les éclairs de rage On navigue avec nos sac de pensées, nos lanternes rouges On est partis ensemble et tous ont perdu leur entourage Moi j'me barre avant qu'les autres, j'veux dire, avant qu'l'enfer me coule Mais faut qu'j'remonte à la surface quand j'ai plus d'air On verrait pas l'jeu des ombres si y'avait pas un peu d'lumière [?] c'n'est pas pour la cause que j'ai souffert Des conneries oui, mais c'n'est pas la part des choses que j'ai su faire Et fais comme si tu m'connaissais pas, j'trime, j'écris ma mélodie, j'me bats les couilles des schémas d'rimes Dans tous mes états, j'fuis, j'me fusille à la musique de QC Je sens brûler la pupille de Kyubi De tout dire, j'en ai pas la force, ni la chance Normal que j'ai vu s'essouffler mes efforts, si j'avance Ma résistance, perdus là tous ces corps Et faut que j'l'apporte, y'a que la haine et mon écorce qui la changent Noircir le tableau sur des feuilles blanches en les grisant Moi j'écris seul mais avec ceux à qui j'pense en écrivant Ici, le silence est tout sauf un oubli Utilisé comme un outil, rendant précieuses les paroles franches en les disant Pourquoi j'devrais pas m'poser d'question ? Parce qu'y'a pas d'réponse, et quand y'en a c'est que des exceptions Et le doute a choisi d'rester second, et il a dressé c'pont Entre la routine et les déceptions Mec, inutile de vouloir percer l'son C'est pas l'enfer c'est l'son Au fond c'est qu'une affaire de perception Et même si les deux font la paire fiston, c'est SKL, Walter On n'a jamais visé la perfection