J'ai la prose qu'aligne, qu'aligne les rimes Qui rend la mort câline Qu'en dit la mine, quand c'est le temps qu'on, dilapide J'ai, perdu certains des miens avant la fin d'la pièce et L'impression de n'rédiger plus que des foutus avis d'décès Au naufragé qu'a 16 piges se fout d'la course folle Taxé d'imbécile aux pieds d'argiles encrés dans l'sol Il a plus l'âme à rien, pour seules lois celles de la physique Un monde alternatif qu'il s'est bâtie pour fuir une vie de smic Couchant son âme sur la feuille qui fait office de linceul Seul, avec une gourde sans même la moindre goutte de sun Les démons sous le plancher, le visage qui blanchit Plus d'une raison de plonger, presqu'aucune de s'a**agir Flot d'rancune dans les artères le langage façonne la pensée On l'a privé du savoir, la survie dépend du plan C à s'débattre sans répit coincé dans l'fond du précipice L'infini des entrailles lui permet d'survivre aux abysses… (Refrain instruments) J'ai la prose qu'aligne, qu'aligne les rimes Qui rend la mort câline Qu'en dit la mine, quand c'est le temps qu'on, dilapide J'ai, perdu certains des miens avant la fin d'la pièce et L'impression que l'malaise ne pourra jamais être dépa**é Désormais 20 balais, s'enlise dans le bitume un peu plus Le pmu, les arrêts d'bus et tous les jours c'est le même opus Le même épuisement, les mêmes vies qui s'mentent Et c'foutu ciment, silence, la mort s'immisce en d'venant si lente Les soliloques du vagabond, avec le vague à l'âme Et j'vogue au loin, s'en vont les gars, dans les vagues d'un vague au revoir Et j'vois la gare, qui viennent pas nous dire qu'elle mène quelque part Les séquelles partent et l'échec bat son plein n'injecte pas d'espoir à s'débattre sans répit coincé dans l'fond du précipice L'infini des entrailles lui permet d'survivre aux abysses, non ! à s'débattre sans répit coincé dans l'fond du précipice L'infini des entrailles lui permet d'survivre aux prémices...