Simia - Quatre Vingt Dix Neuf #9 lyrics

Published

0 355 0

Simia - Quatre Vingt Dix Neuf #9 lyrics

Les mois pa**ent comme les minutes, je connais la ligne 12 par coeur La vapeur, les gars qui titubent, l'ennui gravé au marqueur La valeur des récits de ceux qui ravalent leur estime Bref, encore un jour où la tristesse trouvera son âme soeur Cette fois il était fin et pâle comme un smicard Caché sous un Bob Ricard, à tirer sur un cigare... ou presque Il est monté à Pigalle quand j'ai compris Qu'il comptait se venger contre tous comme Steven Seagal Le filiforme s'avance, me jette un regard noir Que j'esquive dès que je vois son énorme pomme d'Adam Y'avait trop d'monde, genre : soit le coup de boule soit la bise Mais ce jour j'avais pas choisi d'user mes Wallabees Heureusement le type d'à-côté était une proie idéale Petites lunettes boutons de manchettes et puis une voix qui déraille 'Suffit d'un rien pour qu'on se haïsse Certains pètent les plombs toutes les fois que l'on salit leurs Stan Smith Et ça ne rate pas, c'est ce qu'a fait notre lascar Insultant le binoclard avant de chopper une place quatre mètres plus loin, bousculant un mec sur le point de descendre Mais c'est peut-être juste une histoire ban*le d'un mois de décembre (qui sait ?) Nos destins s'entremêlent chaque seconde Mais nos larmes se fondent dans un permanent vacarme Ce monde a pris le dessus avant nous J'ai vu qu'à force de le comprendre, ça rend fou (ouais, à force de le comprendre ça rend fous) Deux heures plus tard, vers les grands boulevards Il fallait vraiment pas de hasard pour le revoir À Saint-Lazare sous le toit d'un grec miteux Lui et son pote, à première vue j'ai cru les voir kicker sur un break beat Mais j'ai compris l'embrouille quand son soss' est parti en couille Pour une histoire de fromage sur un steak frite Forcément des flics pa**aient là et y'a pas de journée sans fouille Sans coups dans les côtes après des "attends je t'explique" La routine a ses exploits et ses protagonistes On l'explore toujours pour que nos textes pleurent dans une prose apocryphe Mais on le déplore quand nos proches agonisent Je raconte la misère de toutes les rues de Paname, a**is sur le can*l À faire suinter les mots du calame comme des perles rouges Que l'on essaie de frotter en vain sur la lame X2

You need to sign in for commenting.
No comments yet.