Shurik'n - Petite Apocalypse lyrics

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Shurik'n - Petite Apocalypse lyrics

[Intro] Ma petite apocalypse Musique de la jungle Regarde du fond du calice Une traînée de poudre Ma petite apocalypse [Couplet 1] J'aurais pu être à la table des princes A vomir sur le petit monde, immonde Assouvir mes fantasmes et serrer des pinces, aux quatre épingles Traîner une potiche nommée Simone, que mes potes tringlent J'aurais pu porter un flingue Exploser, à l'occasion être un putain de dingue Un big pingre, un mec de la pègre, un juge peu intègre Un traître, un prêtre qui appelle nos fils des sales nègres J'aurais pu être un tigre, j'aurais tué Dans mon lit le pouvoir prostitué, ex-roi destitué J'aurais pu mâcher la c**a, traîner au barreau entouré de 50 avocats Planquer la locale au kilo Cellophane et moka, la refourguer en petits lots Ça demande du courage d'être honnête, c'est plus lâche d'être bête Le loup qui dort en moi a pris l'dessus, morsure et la rage se transmet au fait J'aurais dû la fermer Cerné par plus de R.G. que la vie permet J'aurais pu te serrer, te sourire, te servir Mais l'époque a voulu que je n'aie confiance en personne même pas aux souvenirs Musique de pouilleux, de ratures Réputé immature, une vraie force de la nature Et quand ça tape dans nos voitures, les tympans perforés C'est l'cri déchirant jailli de la forêt [Refrain] Rien ne sert de courir, de prier le veau doré Strict dès le réveil Pieds dans le pourri, mains vers le progrès Sept sens en éveil [Shurik'n] Choisir de servir le meilleur ou le pire Rouler sur une route sûre, ou pavée de soupirs Tout se pa**e entre le néant et le devenir Regarde pas en bas, bouge, ralentir c'est mourir Choisir de servir le meilleur ou le pire Rouler sur une route sûre, ou tachée de soupirs Tout se pa**e entre le néant et le saphir Regarde pas en bas, tourne, ralentir c'est pourrir [Couplet 2] J'aurais pu noyer mes nuits dans le rhum, là où ça brille Etais-je à l'abri ? car je l'ai appris : j'ne suis qu'un homme Relax, palabrer, conter mes exploits fictifs Combler le déficit affectif Comme une illusion attire le regard, dégats Quand la raison s'égare, par mégarde, le coeur foutu de tes gars Au coeur des débats, et moi Comme une chouette prise dans les bas du filet, j'me débats Mince a**ise, là où beaucoup lâchent prise, mon amour J'aurais pu sacrifier l'tout, sur l'autel d'une vie qui n'en vaut pas le coup Musique de la jungle, musique de la foi, musique de la vie Musique qui balaie la fiente établie Pressurisé par le sablier Chaque minute qui pa**e voit ma voix s'évaporer dans l'oubli Fou à lier, ignore l'ascenseur pour emprunter l'escalier Droit et habillé Ombrageux Naja, voici le volet 3 de ma saga La science, pas l'apologie de la hagra Cheikh Anta l'a dit, nos gènes garde la mémoire de l'Afrique AKH descendant de Sem, homme blanc, Imperial-asiatic L'aube se lève, les marchés s'excitent Coincés dans leurs chiffres, ils savent à peine qu'on existe Pourtant nos tam-tam, déchirent l'air depuis des saisons Saisis par la pa**ion, on incendie des pâtés de maisons A tort ou à raison, on croque l'instant présent Renforce la liaison, quand Blîss devient pressant Moi, je descends, nu sur les tessons, le chemin est stressant Seul bagage : la foi à la lueur du croissant naissant Refrain (ordre inversé) Rien ne sert de courir, de prier le veau doré Strict dès le réveil Pieds dans le pourri, mains vers le progrès Sept sens en éveil

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