Les gars dans le ghetto pètent un câble Mais que faire quand la misère t'accable Et que le diable bouffe à ta table ? Réfléchis, mais réfléchis de-spee Avant de te faire péter par les stup pour un stupide keus-dix Ecoute ce que je dis Parce que c'est vrai que ça arrive tous les jours La défonce joue des tours Et ma route n'est faite que de détours Les cadavres de 8.6 jonchent mon parcours Mais maintenant, je sais, je me porte mieux sans ce poison dans le sang A présent, c'est weed, sh** et pagne-cham De temps en temps, tequila rhum histoire de ger-chan Je pisse dans la Seine et chie sur la ce-Fran J'suis pas comme la plupart d'mes frères qui s'vendent pour quelques francs Moi, je suis un extrémiste Des discours de terroriste Multirécidiviste puissance dix f** le reste Même si les gros porcs qui leur servent de flics Viennent me test constamment, pour n'importe quel prétexte Je suis jamais armé, puisque c'est moi l'arme Cette haine que j'incarne Et cette hargne que je dégage les alarment Ici, c'est le pays du Chétane Fais gaffe à pas y laisser ton âme Et n'oublie pas que l'argent de h'ram retourne dans le haram Pour le public, je suis un danger Un étranger rongé par l'envie de se venger Un dérangé Je rêve de faire sauter une ASSEDIC Cramer une ANPE et foutre le feu à la République Avec de sanglantes répliques Une cinglante défaite, un échec Pour leur idéologie de blancs becs Dangereux parce que je suis anti commis radical Bad boy lyrical plus recherché que Khaled Kelkal Quelqu'un a appelé les poulets pendant que je me saoûlais ? Où il est ? Fils de ien-ch Ramène-le, faut qu'on le lynche f** les kolboks, on le dira jamais a**ez De la B.R.B. jusqu'aux stup en pa**ant par la B.A.C Tu peux me faire un procès parce que je te hais Mais si je te traite de fils de pute, c'est parce que c'est exactement ce que tu es Comment rester zen en banlieue parisienne ? Caille-ra ou pas, quand les balles de la police t'atteignent, tu saignes Normal que mes frères se plaignent Viens dans les cités voir l'atmosphère qui y règne... huh Vivre libre, trouver l'équilibre, ranger les calibres, est-ce crédible ? Tant que les racistes existent, c'est impossible Pas tant qu'on devra se battre pour se défendre Crier pour se faire entendre Et voler pour prendre ce qu'il y a à prendre On est tous des caille-ra potentielles Mais la racaille la plus dangereuse est la caille-ra qui se sert de sa cervelle Les flingues font *clic*, les flingues font *blah* Les bad boys doivent faire vite s'ils ne veulent pas se faire sher-cla Y a pas que les flics qui veulent te voir terre-par Pour du fric, tes frères te tuent, et tu sais que j'exagère pas A ton avis, pourquoi ils laissent tourner le cke-cra et la coke Alors qu'ils me ca**ent les couilles pour les sticks que je smoke ? Les questions stressent mais les réponses font peur Laisse-moi te montrer comment un rappeur Peut se transformer en sniper Les jeunes vendent du sh** et se prennent pour des gros bonnets Moi je veux couiller l'Etat comme l'a fait le Crédit Lyonnais Parce que c'est le nerf de la guerre dans la guerre des nerfs Je veux l'argent et tout le pouvoir qu'il génère Et maintenant, pour quelques dollars de plus, place au schla** Pas le temps de parler ni de parlementer, juste pa**e les lia**es C'est comme ça que ça se pa**e quand les rapaces ont la dalle S'il n'y avait pas de vol et de deal, les squales seraient tous à poil En attendant, les casquettes Lacoste sont vissées sur les têtes Les baskets sont cirées, les bad boys sont chirés Les fachos à la fenêtre rêvent de tirer Constamment les choses ne font qu'empirer Ce qui est dément C'est que ça peut partir en couille à n'importe quel moment Et le gouvernement continue à agir n'importe comment J'évite la zon-pri du mieux que je peux Mais dans le quartier où je vis C'est comme éviter d'être mouillé quand il pleut Je veux vivre sous d'autres cieux Rentrer, finir ma vie au deu-blé et mourir vieux Voilà ce que je veux Dédicace à ceux qui le savent A ceux qui le vivent Et à ceux qui en bavent Tous les jours pour survivre *scratch* "Ma cité est le départ de toutes les..." "Pas de temps à perdre, je ferai de l'argent avec du rentre-dedans."