[Couplet 1 : El Chileno] J'ai trop souvent l'moral dans les chaussettes Mais sincère puis j'aime pas quand ça sent l'réchauffé Donc la tête est là mais l'cœur affiche batterie et réseau faibles Nan, touche [?] et Caba, c'est comme un bull terrier aux fesses Ouais, ici beaucoup d'méchanceté gratuite, peu d'gentillesse offerte Donc là sur l'point d'craquer mal comme Walter White dans Breaking Bad Et pourquoi moi ? Non, plus d'temps à perdre à m'demander c'qui s'pa**e Ouais, jadis l'esprit vif, mais fuis on perd si vite Comme les oreilles qui sifflent Dans nos têtes c'est la guerre civile Et ces derniers temps tendus, les nerfs qui tirent Mes chichis au micro restent qui j'suis Et tes critiques on s'en bat les kiwis Nan, en tête plus de problèmes qu'y'a d'branches dans un kilo d'weed Donc la prod', on lui transperce la gorge avec le stylo bille Et si l'rap belge t'ouvre des portes c'est celles d'un frigo vide Donc tous hardcore et lourds mais jusqu'au décors c'est d'la frigolite Nan, chaque soir sur la mesure bouge la tête jusqu'au torticolis Et temps d'rouler un toxico spliff et aussitôt j'tire [Couplet 2 : Seyté] Et au final il restera quoi à part des rimes toutes grises ? Même sur les épitaphes, les blazes s'effacent J'grattes ces phases pour pas qu'BX m'oublie Où est pa**é l'soutien d'tous ceux dont j'me souviens ? Ça descend l'autre pour rien, même un coup d'main m'parait inouï Y'a pas d'statut qui gagne, frère on n'paye pas les pâtes avec des j'aime La rime est chaude, j'en ai la plume qui crame Qu'ça t'plaise ou pas, les jours pa**ent et laissent des p'tits soucis Les bougs parlent mais j'écoute pas comme si on m'avait pris l'ouïe Qu'on m'rende tout c'qu'on m'avait promis J'croyais qu'les adultes étaient forts et braves Mais j'vois qu'des sombres merdes et j'reste poli Tout s'joue en une fraction d'seconde Et je n'joue pas face à des pions qu'ont pris l'argent comme unique attraction d'ce monde Demain j'arrête de croire, j'entends crier l'ulcère à perte de voix Et j'veux qu'Bruxelles se rappelle de moi Et nique mes sales ballades Anodin tel un héritier qui pa**e par là Et c'est signé Seyté, La Smala [Refrain : El Chileno] Mourants, on appelle pour d'la beuh au lieu d'appeler l'toubib Mais avant d'partir, j'vais la marquer pour pas qu'BX m'oublie Parce qu'au bout du compte il restera qu'des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d'abandonner nos rêves pour vivre et Mourants, on appelle pour d'la beuh au lieu d'appeler l'toubib Mais avant d'partir, j'vais la marquer pour pas qu'BX m'oublie Parce qu'au bout du compte il restera qu'des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d'abandonner nos rêves pour vivre [Couplet 3 : El Chileno] MC, toujours la tête haute, pas les pieds dans la merde Pas là pour mendier l'réconfort, nan La rue pas besoin d'son estime, t'façons on sait c'qu'on vaut Et dur d'avancer entouré d'faux-culs qui voudraient qu'on s'vautre Et avec le temps tout s'décompose donc peace et f** you all Écœuré quand à bout portant la rue plombe nos espérances Dis-leur qu'y'a qu'à la roulette russe qu'y'a pas d'mauvais perdant Déjà trop d'temps pa**é à regretter mais l'sort reste sans appel Rien n'change ma peine, une fois dans l'arène on r'vient pas en arrière En temps d'galère, l'rap ou l'business pour seul plan d'carrière Donc mathématique : plus on se relève et plus on prend d'gamelles Nan, feu par le feu et tout crame, [?] préconise Là j'crois que j'deviens franchement trop vieux pour ces conneries Nan, dans nos textes l'insouciance comme un souvenir lointain Donc j'sais pas si j'aurai encore la force de sourire longtemps Mais une fois d'plus j'vais chanter ma peine à qui veut bien l'entendre En tout cas quitte à pas vivre vieux, moi j'veux au mois être content [Refrain : El Chileno] Mourants, on appelle pour d'la beuh au lieu d'appeler l'toubib Mais avant d'partir, j'vais la marquer pour pas qu'BX m'oublie Parce qu'au bout du compte il restera qu'des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d'abandonner nos rêves pour vivre et Mourants, on appelle pour d'la beuh au lieu d'appeler l'toubib Mais avant d'partir, j'vais la marquer pour pas qu'BX m'oublie Parce qu'au bout du compte il restera qu'des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d'abandonner nos rêves pour vivre [Couplet 4 : Caballero] Han, j'me suis mis à manier les consonnes et les voyelles Mais que ce soit clair, j'ai rempli chaque cahier Sans oublier qu'dehors on veut nous ra**asier avec des discours avariés De plus en plus de mal à batailler, je n'fais que rouler On pourrait croire que j'veux finir premier à la seule course que l'Homme veut pas gagner La mort, sûr de ce son dans l'cou d'BX et ses communes J'laisse une trace et c'est déjà bien si j'laisse un souvenir à titre posthume On va s'entendre si chaque jour ton amour pour cette musique augmente de volume Pour monter, j'enfreins toutes les lois Enfin, surtout celles de la gravité Pour pas tomber dans un trou d'mémoire Si un jour le fil de mon histoire me hisse au sommet, je n'peux que m'y agripper Tu vas p't-être me laisser mourir à part S'te plaît, BX promets-moi qu'tu m'oublieras pas [Refrain : El Chileno] Mourants, on appelle pour d'la beuh au lieu d'appeler l'toubib Mais avant d'partir, j'vais la marquer pour pas qu'BX m'oublie Parce qu'au bout du compte il restera qu'des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d'abandonner nos rêves pour vivre et Mourants, on appelle pour d'la beuh au lieu d'appeler l'toubib Mais avant d'partir, j'vais la marquer pour pas qu'BX m'oublie Parce qu'au bout du compte il restera qu'des souvenirs Srab, un dernier kiff avant d'abandonner nos rêves pour vivre