[Couplet 1] Quand tu m'souris le reste j'm'en fiche, j'me sens plus riche qu'Erick Onasis Le reste j'l'oublie j'le laisse en friche, c'est toi mon unique donatrice J'peux supporter la pénurie, emporté par ta furie, et oublier nos caprices Y a plus a**ez d'une vie c'est trop ma**if La source de nos kifs nous réunit, jusqu'à c'que ses flots tarissent On s'offre un sursis explosif, avant qu'nos défauts l'salissent Dans nos cages thoraciques faudrait garder nos égos captifs Mais Eros a ses tarifs et ses droits n'sont pas rétroactifs T'es l'oasis qui éclaire de ses mille délices mon désert affectif J'ressens ta lumière dénuée d'vice quand sur mon cœur elle glisse Elle m'permet d'rester peace et d'occulter mes peurs Même si j'vis dans un univers agressif Quand on goûte à la chaleur de la plus belle saveur des épices C'est l'renversement des valeurs, y a plus d'amour excessif Chaque jour de nouvelles lueurs illuminent nos visions métisses Le ciel et l'horizon s'éclaircissent Mais notre histoire n'est qu'une esquisse tracée sur une terre de sévices Et son image se perd dans les remous Qui dévisagent les rivages de notre idylle et ses récifs L'bonheur est difficile à capturer sans s'y briser les griffes car il est libre et vif J'aurais voulu qu'ton père nous bénisse, que l'destin nous chérisse Afin qu'à la croisée d'nos chemins on voit enfin s'élever notre édifice J'ai espéré qu'tu portes mes filles et mes fils Mais j'avais rêvé mes rétines rétrécissent C'n'était qu'un interstice [Interlude] J'en ai ma claque des hommes qui parlent d'amour C'est vrai, ils en parlent tellement qu'ils oublient d'le faire [Pont] Lame sœur larme blanche, l'une suit la sueur l'une tranche À la lueur de la Lune quand l'charme flanche À l'heure où les étoiles s'branchent Les mirages perdent leur valeur quand sur les visages les voiles s'penchent [Couplet 2] Tu m'déchires, soit t'es l'âme soeur soit t'es ma lame de fond du désir Soit t'es ma dame de cœur soit tu m'dames le pion Tes lames sœurs plantées dans mes tripes Mon souci majeur n'est pas d't'offrir les love stories qu'on voit dans les clips T'es lame sœurs plantées dans mes tripes La chaleur de ta morsure rend obscurs tous ces petits malheurs qui m'rendaient triste T'es l'âme sœur implantée dans mes trips Nos pensées s'entrecoupent à en blesser un amnésique Tes flammes effleurent mon âme mais les fleurs se fanent sans déclic Reviens m'planter avant qu'j'te loupe J'voudrais t'le chanter mais ce serait pathétique [Pont (*2)] [Couplet 3] J'y ai cru pour de vrai, j'y ai cru comme un enfant Qui écrit ses vues à la craie dans l'sable Et dont les souhaits s'envolent dans l'vent J'ai cru qu'on s'élèverait ensemble en étant responsables Et qu'on vivrait jusqu'à cent ans Mais quel est l'coupable? Je n'sais plus si c'est c'temps redoutable Qui change les débuts magiques en souvenirs nostalgiques d'antan Ou mon tempérament instable Qui rêve à des égarements impalpables qui s'consument comme de l'encens Des rêves de gamins faisant des dessins et des poésies pour Maman Des rêves de voyages lointains et d'étés indiens hors de l'espace-temps De parents qui s'battent comme une princesse pirate et un roi sans argent Des rêves qui n'aboutissent qu'en s'engageant Je n'sais pas c'qu'on va devenir, tout c'que j'peux dire C'est que j't'ai aimée, que j't'aime et que j't'aimerai Pour le meilleur et surtout pour le pire À tous les temps de l'inconditionnel, du subjectif et de l'imparfait [Pont] [Scratches] "Pa**e-muraille à la traîne" "obstiné" "roi de l'ombre attristé ayant perdu sa reine"