[Couplet 1] Entre les mythos et les mythes, la barrière est infime Leurs apparitions sont des pubs, ma carrière est un film Mes potos ne veulent pas d'une tire, sans vibe ergonomique Mon flow côtoie la première cla**e, le leur la cla**e économique Pendant trop longtemps, j'ai enfermé mon talent en centre de rétention Menotter mes ambitions, une sorte de prévention Loin d'être raciste, je suis forcé de voir Comme dix amis que l'histoire est comme un piano, dessus une blanche vaut deux noires À la manière d'un Renoir, j'aimais griser mes doutes J'aime maîtriser ma vie, j'aime en dessiner les courbes Mon existence, mon chant de bataille, mon cri de guerre : "Décimez-les tous !" Lutter jusqu'au dernier souffle si c'est ma destinée, je l'épouse En attendant que la réussite me pa**e la bague à l'annulaire Face à eux, je me sens puissant comme internet face aux pages de l'annuaire Mon cerveau est fou, va savoir ce qu'il renferme Petit, j'ai encaissé des coups, j'aurais aimé avoir un grand frère Rendez-moi mon innocence, c'est pas de ma faute, c'est de la vôtre A 10 ans, je savais déjà que mon oncle vendait de la dope A 13 ans, malheureusement, je sais plus comment je devais rôder J'a**istais impuissant à ma première, première O.D Et l'artiste qui est en moi me dit qu'il a le blues comme Chelsea Qu'il en a marre de parler de poudre, de drogues saisies S'il était ouf, ah crazy Il dirait que les rappeurs alive, il les baise tous sauf Jay-Z Le ghetto me push up, hey oui Il sait que je sais où je vais oui, qu'avec ou sans sans boussole, je m'aiguille Autour de moi y a pas de crew de soldats Chez moi, j'ai toutes sortes d'armes parce que j'ai tout de sorte d'ennemis Pah, pah, pah, ils risquent bien plus que two shots Ils risquent même d'y rester si je les touche Honnête mon parcours, ma douleur le mérite J'ai l'impression de tourner en rond, un peu comme un coureur de keirin J'ai vu des choses qui t'auraient horrifié, je t'a**ure Finalement je me retrouve la à rapper, glorifier la rue Il doit y avoir quelque chose qui cloche comme les carillons de l'église Il serait temps que je décroche car les grattes pilons me les brisent Et je suis tombé sur des putes, puis je suis tombé sur des meufs bien Retombé sur des putes car les papillons se déguisent Compris que les histoires d'amours se terminent mal, mal, mal Qu'on se dit, "on reste amis" mais au fond on se méprise Ça marche, les rapaces reviennent comme une racaille je traîne Tu me donnes un peu d'amour, je renvoie une rafale de haine Vu mon entourage me demandait de me vendre et de tricher Je suis pas rappeur, je suis photographe car au fond, je ne fais que prendre et reprendre des clichés La pellicule est pleine sur la route de la vérité Une action qui viserait à tenter d'arrêter mon véhicule est veine Les détracteurs peuvent même parader, ce que je fais C'est peut être un suicide commercial, l'instru est tachée de sang, mes veines sont tailladées Mon esprit m'y force, le rap en ce moment : c'est mourir Sans même essayer de vivre un minimum Les gamins se défilent et les hommes se livrent Je ne peux pas être esclave d'une musique moi, je suis un homme libre