[Couplet 1 : Akhenaton] J'ai leurs temps de cuisson, t'inquiètes C'est pour nos soit disant frères, nos soit disantes sœurs Qui ont choisis l'enfer, les parvis en fleur Les racistes en herbe, les mamans en pleurs, les grossistes en zeb Mis sous tiers détenteur, les flics amers qui aiment frapper en cœur En guerre avec le monde, qui se font mettre à l'amande, à la piaule, en une seconde On cristallise leurs rancoeurs, lâches mis en terre dans cette France qui prend peur Les p'tits cons qui pissent dans les ascenseurs, qui font chier que leurs mères Qui reviennent les courses mains pleines les joues rouges et en sueur Tous les complexés ethniquement corrects, qui transforment arabes en beurre IAM sur le podium dans l'esprit Black Panther Not' truc est devenu le turf défié les menteurs, rap, musique que j'aime Et ses idées qui m'enserrent, ces cons même pas en paix avec eux-mêmes Qui veulent à tout prix partir en guerre bénis par les censeurs On s'occupera de leurs cas, frère, en temps et en heure Car rien n'arrête l'eau, nos vers sont des fleuves, sens-tu l'effluve de vengeance bien enfermée dans le cœur [Couplet 1 : Refrain] La force me voit à l'unisson, on patiente à la gachon caché dans les buissons Les traîtres et les menteurs, les aigris, les glandeurs, les porcs et les poulets J'ai leurs temps de cuisson Voilà dans nos plats mijote leur punition, pour toutes les humiliations que nous subissons Les cupides, les voleurs ; les nazis, les colleurs ; les cailles et les moutons J'ai leurs temps de cuisson [Couplet 2 : Sako] C'est pour ces soit disant frères, ces soit disantes sœurs, qui ont pa**és leurs chemins en regardant ailleurs Quand ils montaient sans rien, me laissant en pleurs, partis en traître avec un morceau de mon coeur Pour ces gens dit de gauche, ces gens décident, bossent, ces a**istantes sociales visant la ZX du boss, qui ont choisi leurs vies de pauvres même leurs proches Car je renonce pas, même trois centimes en poche Pour ces petits chefs, de la CAF au super U Qui me toisent du regard, m'inspirent que baffes et uppercuts Pour l'intellingezia, la presse, les penseurs, qui à l'independenza préfèrent les messes des censeurs Pour ces signes HI dans les virages en sueurs qui résonnent dans les stades en attache fédérateur Bref pour cette France qui vie la merde au cul à qui nos choix tiennent d'une science aux termes occultes Elle qui juge les papas en chiens, les mamans sans peur qui pour leurs gamins jouent de la tenaille en cœur Pillant ces frigo car y'a pas de quoi dans le leurs, malgré leurs mois pleins et leurs 140 heures Sache que la roue tourne France, tout ce qui monte redescend Accepte donc ici que je me montre indécent Puisse tu connaître la guerre, sans perdre ni vainqueur Et être mise en terre en l'absence du moindre pleur [Refrain]