Sage Williams - Promenade nocturne lyrics

Published

0 202 0

Sage Williams - Promenade nocturne lyrics

C'est l'histoire d'Émilie, une travailleuse de nuit Un lundi à minuit, sur Sainte-Cat. et Dézéry Se prit une cigarette, c'est l'heure de la pause J'allume le briquet et mon oreille je propose Elle me dit que le calvaire démarra à sa naissance L'alcool et sa mère, son père et l'absence L'adolescence fut le début de la fin Tuant son estime de soi pour plaire à quelques-uns Très vite, l'école devint une perte de temps Pour faire comme les autres, il faut de l'argent A cet âge, les amis, c'est synonymes de profiteurs Et toi, une marchandise à échanger aux recruteurs Les jours devinrent semaines, les semaines devinrent années Ils la laissèrent tomber, car les clients devinrent tannés Une fois sa cigarette finie, un klaxon retentit C'est l'histoire d'Émilie, une travailleuse de nuit *Refrain* Bien souvent, on suit le courant, impuissants En se disant que nous serons bientôt les suivants L'envie venant d'un manque d'argent et de thune Ils me contèrent leur histoire pendant mes promenades nocturnes C'est l'histoire de Stéphane, qui se balade en sandales Sur le trottoir enneigé du centre-ville de Montréal Il me quête de l'argent, la drogue, l'alcool Je n'avais que l'oreille d'un élève à l'école Il me dit qu'il avait une vie à envier Famille, maison et la chaleur en janvier Un travail respectable, du pain sur la table Une jolie femme et une fille adorable Mais dans le temps, ce n'était pas suffisant Il voulait de l'argent sans le travail épuisant Il a puisé dans les banques, dettes en domino Sueurs froides qui brûlent le tout au casino À l'Hippodrome, le drame pour sa fille, sa femme Une seconde d'adrénaline pour une mer de larmes Une gorgée de rosée, dans le rêve, il plane C'est ainsi que s'achève l'histoire de Stéphane *Refrain* (Ironik de l'Assemblée) Excusez-moi, Monsieur, j'peux vous parler? J'ai pas d'maison, pas d'toit, pas d'cadeaux à déballer J'haïs Noël, j'haïs toutes les fêtes de l'année Même si tu m'donnais ton téléphone, j'saurais pas quoi signaler J'ai l'air à l'envers, mais j'ai l'coeur intact Quand j'donne des coups de pieds, c'pas sur un ballon comme l'Impact Né en '84 d'une mère droguée 24 sur 24, aujourd'hui j'fais la même gaffe Celle d'effacer mes rêves avec des roches ou d'la c**aïne Mes poches vides, à part de c'qu'on appelle d'la farine Dis-moi qu't'es venu pour m'en acheter, pis j'te fais un deal right now T'as juste à m'dire c'que tu veux que j'mette dans ton sac noir «Non man, ça va aller, c'est beau...» Mon cash t'es inutile, mais mon oreille moins J'ai déjà pa**é par là, l'été où je connaissais rien (way back) Tout ce que tu fais, je l'ai déjà fait En fait, c'est pas comment tu tombes qui compte (non) C'est comment tu te relèves

You need to sign in for commenting.
No comments yet.