[Fantine] J'avais de si jolis défauts J'étais rêveuse, j'étais coquette Un peu naïve, mais pas trop Pour ne jamais perdre la tête Et je me faisais fête D'un chant d'oiseau, d'un jour nouveau Je n'ai plus qu'une robe grise Qui sert aussi de couverture Quand le vent glacé de l'hiver Tourne la nuit dans ma masure Et plus beaucoup d'honneur De dignité au fond du coeur [Chorus] La misère n'est mère de personne La misère est pourtant soeur des hommes Mais personne sur terre n'en veut pour fille Comme bâtarde née dans un cachot de la Bastille La misère enfante la détresse Bien des vices et toutes les faiblesses La misère lâche la bête en l'homme Et la mésange alors en chienne errante se transforme Il faut qu'on se sente survivre Dans un enfant qu'on a fait vivre Et qu'en sa source d'innocence On noie notre désespérance Pour ne pas mettre fin À cette vie sans lendemain La misère n'est mère de personne La misère est pourtant soeur des hommes Mais personne sur terre n'en veut pour fille Comme bâtarde née dans un cachot de la Bastille La misère enfante la détresse Bien des vices et toutes les faiblesses La misère lâche la bête en l'homme Et la mésange alors en chienne errante se transforme