[Intro] Johnny Kiki Van Laeken Mon cousin dégueula**e Studio 87... [Couplet 1] De lourdes ba**es, j'inhale des vapeurs mystérieuses La tise me programme pour une nuit sérieuse J'écoute pas ce que j'entend depuis la bouche de cette gonzesse Le doute parle et me prend la tête Le cœur lourd trouve sa place dans ma descente Je parcours une salle vide et prend la porte Ces deux brutes s'prétendent flics et frappent Mick, Franz a tout vu Ma ville dans la ligne de mire des bavures Les promesses et les nuits folles, j'aimerais pouvoir t'effacer Comme un contact dans mon téléphone La nuit pa**ée, c'est vrai, j'ai dépa**é les limites Une fois de plus, la fois de trop Le jerrycan a traversé la vitre Et les voisins viennent saouler, viennent sonner à la porte Moi j'ouvre à sonne-per, perché dans mes hautes herbes J'ai pas la forme, deux heures et 46 minutes J'aime toujours autant croiser les clubbeurs Et leurs p'tites putes en mini jupe Et p't'être bien que j'irai pas fumer ce pétard Pour faire un texte qui tiens la route Ma nervosité déteint sur le buvard des normalités Putain, j'ai soif de haine, j'ouvre un sachet vert Roule une batte à l'herbe, après je tire bien Sur des pensées négligeables Vise et tire au calme pour rester zen et peace J'irradie les ondes Avec une attaque digne du style Hollywoodien John Wayne de Linkebeek à condition d'exploser les divas Trois heures pile, 47 secondes Je me cale dans ma limousine, garée dans mon imagination Ça fait des années que je redoute tristesse Vie de merde et prises de tête Le pire, mec, c'est que j'avais même pas vu pa**er la petite bête Trois heures pile, 59 secondes Mes habitudes sont indélébiles et la solitude me fait des avances J'ai pas fait tout ce chemin pour finir bredouille à la case départ Qu'à cela ne tienne, je dégage, abandonnant tout mes tracas [Couplet 2] Et j'aime les dames simples avec une touche de complication J'avoue que j'irais pas faire traîner mon zboub Sur une femme enceinte De l'action, des scènes d'hystéro ,j'en ai vécues plus Qu'une troupe de fils de putes en slip chez Morandini Donc, j'attend la bonne phase comme un bus en jour de grève Je lis sur tes lèvres quand tu prolifère tes messes-ba**es J'aimerais tant disparaître, le temps d'un soupçon L'espace d'un instant pour reprendre mon souffle, souffre J'ai donné toute ma hargne dans cette aventure Et je fais l'inventaire Moi j'ai gagné qu'une triste mine en contrepartie Le péril s'arrête sur une note cool La musique est le sparadrap de tous mes coups de blues [Outro] Poto j'ai la forme quand mes ODC viennent me protéger Envers et contre tout, laisse mes couz' faire leurs produits La forme quand mes ODC viennent me protéger Envers et contre tout, laisse mes couz' faire leurs projets Johnny Kiki... Van Laeken !