Jungle papaye, nuit tarentule Cacatoès et baobab Des cannibales à mandibules Font une nouba de nababs. Chez les sorciers le feu fait rage On trépigne autour des potions La lune est sur les marécages Elle rôde au-dessus des chaudrons. Boubous, raffia et peaux de hyènes Grigris, totem, danse du serpent. Des barbares ivres et des païennes Viennent s'allumer jusqu'au sang Des hordes indigènes au loin Tarn tam, télex, signal bambou Se frayent au coupe-coupe un chemin Vers ces bacchan*les de fous. Hou hou C'est la nuit Hou C'est la nuit des fous Hou C'est la nuit Hou C'est la nuit papou Hou hou C'est la nuit Hou C'est la nuit des fous Hou C'est la nuit Hou C'est la nuit papou Hou hou hou. A la bamboula des babouins Les humains se couvrent de poils Et ces mutants sagaie au poing Font les sagouins sous les étoiles Gagnées par la fièvre lubrique Des sauvagesses se trémoussent En faisant bouger diaboliques Leurs fesses et leurs seins pamplemousse. Voilà, voilà, voilà no bo nénés O no bo nénés Les tabous au poteau Au poteau les tabous Les tabous au poteau Au poteau les tabous. Les Dieux papous l'on dit A la nuit des papous Au poteau les tabous Tous les tabous son abolis. Transe des sens, abus d'excès Bain de luxure, stupre en tous sens Dans les entrailles de la forêt On scande le vice en cadence. Hou hou C'est la nuit Hou C'est la nuit des fous Hou C'est la nuit Hou C'est la nuit papou Hou hou C'est la nuit Hou C'est la nuit des fous Hou C'est la nuit Hou C'est la nuit papou Hou houhou. AAAAAAAOOOOOOOOOOOO Ôtez les pagnes et les perruques Et allez vous laver le groin Rendez le matos à Jean-Luc Et tac tagadac tac tsoin tsoin. Marcel rentre seul à sa case A pu' papou. Papou fini Jeanine, elle, se sent un peu naze Elle dormira jusqu'à midi. Voilà, voilà, voilà no bo nénés O no bo nénés.