[Refrain] Parce que c'est d'une prise de conscience qu'émane l'action Que la cruauté de l'homme dépa**e l'imagination Qu'on est tous tous dans le coup, coupable Tous complice tous tôt ou tard Et ne t'étonne pas si je te tourne le dos Si pour toi ce texte fait l'effet d'un coup d'épée dans l'eau J' rapperai sur ce thème même malade la gorge enrouée J'veux inverser les rôles comme l'a vu George Orwell [Couplet 1] Prépare le vaccin pour la rage si tu chopes mon seum J'vais te décrire ça réel façon Shaun Monson Ok, suis-moi, listen Premier couplet first lesson : Concernant les normes établies j'ai trop acquis de cynisme Je n'ai pas la narration de Joaquim Phoenix Mais j' parle avec le cœur et les tripes J'ai été mis au courant je rappe avec le corps électrique Je ramène des news des humains de la planète bleue En conclusion, ils ne sont pas nets, eux Nous habitons sur terre nous sommes tous terriens Homme, animal, nous sommes tous terriens Souffrances d'actes barbares ou d'accident de vespa Humaine ou animale mon cœur ne se divise pas Physique ou morale c'est une souffrance peu importe L'être sur lequel elle se porte Alors je rappe comme Muriel Marland-Militello Et je me fous de ceux qui trouvent marrant de militer au Profit de la race animalière Contre ceux qu'entretiennent ces souffrances ici j'anime la guerre Si si j'arrive à me taire C'est que j'aurai vu certains acteurs de ce ma**acre sans vie à terre Du genre, Simon Casas Mort, sous une pluie de pierres sinon de cailla**es Exemple : dans ces villes taurines Ou l'on jouit de la vision de sévices torrides D'où vient ce vice horrible, parait que c'est historique Devant ces crimes des types, qui se disent stoïques On m'parle de traditions que déjà grand-père tuait Moi je dis : toute ne sont pas bonnes à perpétuer Sport ou divertissement sanglant La culture historique déguise la cruauté il me semble Et avant de dire que Lionel a tort Renseigne-toi sur c'que veux dire le mot ‘'matador'' Ho ! Grands gladiateurs à forces inégales Je rêve de voir un matador le torse criblé de balles Un couteau sous sa gorge non non non ne criez pas On veut juste lui faire goûter à la souffrance qu'il étale Et je laisse une ligne de... Vide, j'vous en dirai plus sur Earthlings 2 [Refrain] [Couplet 2] Tu connais Saw, Scream, des films de mêmes tournures Mais pas l'enfer des fermes d'animaux de fourrure Une tête de mort, en guise d'avatar Où aucune loi, ne régule l'abattage Donc t'as le choix entre : Empoisonnement au monoxyde de carbone Suffocation en cloisonnement Ou fracture du cou, électrocution pour un arrêt brutal du pouls Et c'est ban*l, que tu ne saches pas Que ta fourrure rime avec électrocution an*le Quel paradoxe pour cette « fille d'la balle » Pour une péta**e qui, d'habitude, à peine se tord un ongle a mal La télé ment On nous cache tout sur ces sujets et tellement De choses, on changé depuis que j'ai appris leurs conceptions Tu ne toucherais pas ce manteau si tu voyais sa confection J'abrège, et je fronce le faciès Intéressons-nous à ce qu'il se pa**e dans nos a**iettes Et tu me diras, « t'as pas tort » Quand tu compares l'enfer aux abattoirs Coupage de queues d'oreilles, sciage des dents Tout ça sans anesthésie bien évidemment Suivi de la castration dans les mêmes conditions Et viendra l'égorgement ou l'électrocution Une lame sous la gorge et coule de la trachée des flaques De sang, puis la sensation de cracher des flammes Vient la fin, le corps, l'esprit en action Dans un bain d'eau bouillante pour l'épilation Mais dans quel monde nous vivons... L'homme, a-t-il perdu toute son empathie..? Je sais que tous n'écoutent pas ce que j'accomplis Et on est tous coupable, au minimum complice Mais on mangera notre viande sans faire de grimaces Car comme d'hab', c'est plus facile de se voiler la face Corrida, fourrure, abattoirs Aucune envie d'apprendre, plutôt le désir de ne rien savoir Je t'a**ure que tu évites Et que tu mangerais plus de viande si les abattoirs avaient des vitres On agit à leur détriment Pas besoin d'être Brigitte Bardot, juste d'être humain Et on me dira mais qu'est-ce que tu fais toi ? Moi, de mes mauvais actes je me nettoie J'ouvre ma conscience, je change ma mentalité, j'évolue, je combats la fatalité Certains diront que c'est peu, que c'est presque ridicule Petit à petit, je bouscule mes habitudes Et c'est en s'unissant Que goutte à goutte, sûr qu'on remplira des océans Les animaux ont des sentiments, comme les hommes Ressentent la peur, la solitude, comme les hommes La crainte, comme les hommes La souffrance, comme les hommes Et dans mon cœur, leur douleur résonne L'homme l'animal, entre ces deux personnages Vraiment, dites-moi, qui est la bête sauvage ? [Refrain] [Outro] Favoriser notre intérêt au détriment des autres fait de nous des spécistes Et en souffrances diverses, l'homme est un grand spécialiste... Regarde le documentaire Earthlings, pour plus explicite Et comme un morceau ne suffira pas, attends-toi à une suite !