Lorsque mes mains caressent Ta belle anatomie Que mes yeux redécouvrent Ta planête inconnue Je deviens Aristote Prince d'astronomie Me noie dans l'infini De L'infiniment nue Quand pour parler bien vrai Je t'aime, je te nique Qu'mon regard astrolabe Plonge vers tes cratères Je m'appelle Galilée, Newton, Copernic Pour ton corps galaxie, Nébuleuse, univers Je m'attarde longtemps Sur ces courbes splendides Qu'il y a prés de trente ans Un big bang fit naître Effleur le velours De tes seins de cariatide De cette voix lactée Ou ma bouche furête Puis j'explore cette phère, Cet incroyable ventre Plus vibrant et tendu Que la peau d'un tambour Ce globe, ce berceau Où la vie frissonnante Annonce un avenir Resplendissant d'amour Ton "origine du monde" Est digne de Courbet Et mon âme s'enflamme À ce soleil de feu Cette sepernova qui, Pour l'éternité Brillera dans l'azur De mon ciel amoureux Mais la conquête ultime, La planète magique A des années lumières Des plaisir trop conformes C'est cette pleines lune Aux rondeurs magnifiques Où je pose mes lèvres Et mon désir énorme Illuminant mes nuits, Pareil à la grande ourse Ton cul est une étoile Et je suis son berger Et c'est là que bientôt S'achèvera la course De ma sonde voyageuse A deux doigts d'exploser Vous devinez sans peine La rime à Uran*s Qui me fera atteindre, Du plaisir , le Zénith Ce territoire sacré Prés de ton mont de Vénus Où mon délire sans fin Finira son orbite Lorsque mes yeux explore Ta planète inconnue Me noie dans l'infini De L'ifiniment nue. (Merci à Sandrine pour cettes paroles)