Psykick Lyrikah - Le Double lyrics

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Psykick Lyrikah - Le Double lyrics

Au fond des artères de la ville J'écris l'absence tard quand les lumières filent Croyez l'écart qui nous sépare d'eux et d'elle Et de deux, croyez bien qu'à trois vous ne serez pas moins faibles Au fond des artères de la ville J'écris l'absence tard quand les lumières filent Croyez l'écart qui nous sépare d'eux et d'elle Et de deux... (trois) Le premier jour vit l'écorce fendre Les branches céder, écorchées, voir des corps se pendre Puis se rater, partir et se perdre Pendant que l'hiver ravageait le parti d'experts Vint l'automne et ses portraits fades Mortes natures sous des tonnes de teintes pâles Écriture Captant le vif et pleurant pour le devenir Inversant le temps sous la pute plume du pire Le deuxième jour vit la nuit s'installer Observant son double incliné, voyant le vent stagner Puis vint la peur et les visions à cœur nu Vint l'ardeur insoumise et fière, même perdue Toutes ces formes sans nom salissent le sol D'artifices vains, sûrs, qui bannissent le seuil À coups de flippe chronique Noyées dans les rires empaquetés Silhouettes jactées sous l'œil oblique Obtempère et sans broncher car le double observe tout et toute faille enclenchée La perspective ruse à la substance rude Le double observe et accuse Donc obtempère et sans broncher car le double observe tout et toute faille enclenchée La perspective ruse à la substance rude Le double observe et accuse Au fond des artères de la ville J'écris l'absence tard quand les lumières filent Croyez l'écart qui nous sépare d'eux et d'elle Et de deux, croyez bien qu'à dix vous ne serez pas moins faibles Au fond des artères de la ville J'écris l'absence tard quand les lumières filent Croyez l'écart qui nous sépare d'eux et d'elle Et de deux, moi et mon double hors du jeu Lui c'est mieux pour demain Demain c'est prendre soin d'eux D'eux p't-être un sourire au moins Lui c'est le taf au lance-pierre payé Père pleurant car fuyant les baffes Mais comment faire ? Lui c'est mieux pour demain Demain c'est prendre soin d'eux D'eux p't-être un sourire en moins Lui c'est le taf au lance-pierre payé Père pleurant car fuyant les baffes Mais comment faire ? Lui c'est l'ombre et la forme comme Des viscères, longues pompes trouées caressant le sol Mais lui c'est l'autre, perdu dans la vie Lui qui paumé au fond relit ses notes Et lui c'est l'autre, juste là, vois Tapi derrière ceux qu'on idolâtre Lui c'est moi dans dix ans, p't-être qu'en disant deux qu'ils auraient eu le cœur en visant mieux Au fond des artères de la ville J'écris l'absence tard quand les lumières filent Croyez l'écart qui nous sépare d'eux et d'elle Et de deux, croyez bien qu'à trente vous ne serez pas moins faibles Au fond des artères de la ville J'écris l'absence tard quand les lumières filent Croyez l'écart qui nous sépare d'eux et d'elle Et de deux, moi et mon double hors du jeu Au fond des artères de la ville J'écris l'absence tard quand les lumières filent Croyez l'écart qui nous sépare d'eux et d'elle Et de deux, croyez bien qu'à cent vous ne serez pas moins faibles Au fond des artères de la ville J'écris l'absence tard quand les lumières filent Au gré du verbe ou du rire, file, laisse, généreux Ils verront p't-être vivre en voyant le pire

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