[Couplet 1 : Edgar Sekloka] Horaires d'abat-jour où le soleil blackout et s'enfuit Marée d'ombres sur la ville je plonge dans l'urbain d'minuit Les lampes de chevet du bitume illuminent les trottoirs Mais malgré les réverbères les sans abris restent dans l'noir Finalement y'a rien d'nouveau sous les néons Au pied de la pyramide de Maslow rayonne la loi du Talion Bien sûr j'suis l'king, j'trône sur l'banc du crépuscule J'profite des XXX sous des cieux noctambules A deux pas, un junkie offre ses services Dans l'obscurité l'être humain se prostitue à ses vices A chacun ses démons, les miens s'font pas prier Pour m'rappeler que même mes côtés sombres veulent briller [Refrain x2] Lorsque que le jour se désagrège Que toute une vie est déjà brève Exister le temps d'une nuit Lumières de la ville [Couplet 2 : Oxmo Puccino] Si il faut du lumineux ici je confine cigares A la lueur du public et de Milk Coffee & Sugar De la rime les chevaliers, des livres en boucliers Parfaire l'orale, faire de l'esprit un chandelier [De quelques enterrements il y a moins d'étoiles ?] De ceux qui restent émanent de la lumière noire On a laissé puis on s'est manqués de justesse Personne ne sait où aller mais y va en vitesse Donc va falloir tendre la main dans les méandres Car les hommes ne naissent que dans l'mélange Dans l'élan positif on saute au-delà Que pendant l'orage tombe l'éclair au chocolat [Refrain x2] [Couplet 3 : Gaël Faye] Vu du ciel nos villes sont des essaims de lucioles Qui scintillent au sol, on est souvent seuls à être en scène A vouloir changer le monde sous les enseignes lumineuses Réécrire notre histoire comme le mythe des pétroleuses La tête loin dans les étoiles, les pieds coincés dans la tourbe On fête la Saint-Sylvestre tout en bas des tour Ces feux qui s'allument sont du chagrin qu'on engouffre Nos vies sous l'enclume deviennent odeur de souffre Étincelles qui crépitent, né en Néron de la ville D'une autre esthétique c'est du silence qui s'exprime Des soleils qu'on réfute et des lunes qu'on épuise Car les soirs de pleine lutte, les lumières sont insoumises [Refrain x2]