Oster Lapwa** - Synesthète lyrics

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Oster Lapwa** - Synesthète lyrics

[Couplet 1] Tel un synesthète, j'mets des couleurs dans ma musique Elle est triste, elle est glauque, elle est un slow dans un bal d'usine Drôle, dans un bar, j'urine et songe que ma part du rêve En est peut-être l'échec et ronge une part de fiel Curares de la symétrie des villes, le monde est parallèle À cet instant précis, un génocide approche en caravelle Caramel de l'enfance fondant sous la dent du Temps Ta Javel ne nettoie rien des traces qu'on recrache en luttant La jeunesse n'a plus d'racines, elle est née sous X Finira bouffie et pleine d'acide façon Jimmy Hendrix Le monde du père s'effondre quand les fils font irruption Tout tombera à l'eau quand ils verront les fils de l'illusion Espoir d'un cafard sublime perdu dans une rue sordide Éponge d'un regard subtil l'étendue d'une vie hors beat Ce contexte n'est que Newton pourrissant sous l'arbre Ma poésie : le fruit des cris d'un mugissant soûlard [Refrain] Où sont pa**és nos parcs ? Où sont pa**és nos cars ? Où sont pa**és nos samedis aprem à trainer tard ? Où sont pa**és nos espoirs de gosses, nos rêves naïfs ? Où sont pa**ées nos promesses de profiter d'la ie-v ? Où sont pa**és les autres ? Où sont pa**és les nôtres ? Où sont pa**és les potes perdus en route ? Sont-ils heureux ? Où sont pa**és nos morts ? Où sont pa**és nos torts ? Où sont pa**és les décors plein d'or de la jeunesse ? [Pont] Eaux fortes de Jean-Etienne Nasal Eaux fortes de Jean-Etienne Nasal Eaux fortes, le parfum de la jeunesse Non, je peux faire mieux [Couplet 2] Tel un synesthète, j'mets des couleurs dans ma musique Elle est triste, elle est glauque, elle est un slow dans un bal d'usine Drôle, dans un bar, j'urine et songe que ma part du rêve En est peut-être l'échec et ronge une part de fiel Blues dans la gorge, le millénaire traverse des couloirs ivre La nostalgie en Louboutin sur des boulevards vides Vestiges de rampes plein ciel, tremble à temps partiels Tant l'élan est lent et l'or brille pour cent par siècle Allez, allonge ton âme dans des ginsengs tels Que les chrysanthèmes fânent si tôt qu'ma poigne écrit sans thème Plus jamais aigri sans elle, nan, j'réclamerai plus cent ailes Le Fil d'Ariane s'échappe du pull de Dieu et puis s'emmêle Les jeunes, qu'est-ce qu'ils s'en mettent Au fond, qu'est-ce qu'ils s'emmerdent Tous auto-détruis aussi vrai que le pays s'endette Épuise des vies en traître quand on dérive en fait Ils toucheront pas l'enclume d'idées que j'me suis mise en tête Jette des étincelles sur l'essence des choses Serrures et pensées closes finiraient toutes en tes proses Pour quand les heures écloses avant d'achever l'procès En attendant l'ivresse ultime vient se décanter l'rosé

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