Les rues sont des noeuds gordiens autour du cou de chaque pa**ant Lorgnant chaque paire de cuisses, rasant les gens jaca**ant Se traca**ant des visions pessimistes de ta Ca**andre Rama**ant des bris ca**ants, de bruits d'ossements, se déplaçant Cherche pas d'beat à cent J'prends l'temps, j'prends l'trom, j'prends l'tout En fait un texte de plus à glisser dans l'thème Dans l'tome 666 de la pléiade des fous La création, un styx et y a que les filles que la baignade défoule Journées dans les poches, je vends des matins d'occasion J'ai des poèmes sur le temps qui pa**e et une ou deux pa**ion Un dossier d'allocations, des verres en guise de rogaton Un cahier, un boulot précaire, une femme et deux chatons Deux châteaux sans jeu d'clés, un coude posé sur la Lune Une revanche à prendre sur vous, le temps, Dieu et la plume A part ça, des apparats, des paradis, déjà pas là Dans des palaces où se pavanent des tas d'appâts de gars khabat Que rabotent mille minutes à la seconde où l'orage gronde Au dessus de la ville cousue de filles de joie que l'orage gronde L'usage trompe, presqu'autant que leurs belles pensées absconses Mon lait fraise aura le goût d'encre d'ici que la glace fonde Dans la vie j'ai une chemise, un SMIC, un disque d'éthiopiques L'intégrale de Kubrick, un volume de Tristes Tropiques J'imagine et jouit l'air enjoué dans l'échine des jours A déchiqueter les nuits, déchirer des beats et puis c'est tout L'idéal dans l'idéal, la porte fermée à double tours Au cinquième sans ascenseur, mes démons sur le retour Ma cité gallo-romaine crève doucement quand Paris chante J'aime la vie, mais j'ai la mort aux trousses comme Cary Grant Les dieux s'marrent en silence, prennent le Soleil en chillant Cicatrice oscillant sous un sample lancinant En misant disons dix E. sur eux et moi c'est suffisant "Sinon dans six ans, on m'retrouve ciseaux dans l'crâne dans l'sang gisant"