Oster Lapwa** - Memento mori lyrics

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Oster Lapwa** - Memento mori lyrics

[Couplet 1] Ce matin je respire mais je suis un homme mort À la recherche vaine d'un étrange sycomore L'écriture me sauve quand il n'y a plus d'air Mes poèmes finiront à la soupe populaire Les rues s'entrelacent, encore dénuées d'âmes Dénuées d'art, têtu et tard Têtu épars, ombre dès la naissance La peur au ventre, angoissé par essence Je retire mon linceul pour mieux le foutre au sale Mes rêves rama**és par le Samu social Tout n'est qu'enfer et le ciel n'est qu'appât Vous et moi savons bien qu'on en sortira pas Ma vie est simple et modeste comme l'ascète La tienne sent le sh**, la routine et la 16 Disons qu'au final on en reste au même point Devenant compost pour les gosses de demain J'imagine mieux mais me tire avant l'heure M'imagine vieux mais je meurs avant l'or Il me reste peu de temps comme pour Dylan Thomas On crèvera tout seul, anonyme dans vos ma**es J'ai rien à offrir si ce n'est des chansons Des images et des traits détachés du Canson Si ça te touche, c'est que j'ai égalé Dieu J'ai rien contre les tiens, j'préfère m'éloigner d'eux [Couplet 2] Ce matin je respire et c'est quand même jouissif J'apprécie mieux en chute libre ce récif D'un récit, j'ai reçu plus de sens que de foi D'un récit, j'ai reçu plus de larmes que de voix Que de fois on échoue en bons démons déchus Ils parlent de péchés, seul héritage échu Moi j'aime bien trop la vie pour ignorer la tienne Mon royaume esseulé pour ta chevelure ébène Je pense à la mort au moins une fois par jour Jamais de la mienne et c'est là le parjure J'ai peur pour les miens mais je connais les règles J'voudrais juste un peu d'temps, juste un peu d'air La putain osseuse se pavane dans les rues A chaque mort je resonge combien de fois j'ai ri La paix de l'âme ne s'ra jamais qu'une trêve Rien ne s'échappe au-delà de nos lèvres La putain osseuse se pavane dans les rues A chaque mort je resonge combien de fois j'ai ri La paix de l'âme ne s'ra jamais qu'une trêve Rien ne s'échappe au-delà de nos lèvres Je cache mes terreurs dans des noyaux d'ogives Vulgaire pantin au bout d'un stylo ivre Après chaque scène je m'sens vide et lucide Compter les cachets est une forme de suicide Je tue les minutes en lisant des poèmes Mes coups de cafard ne sont pas vos problèmes Je goûte l'isolement comme le roi de Defoe Penser la mort, c'est la subir deux fois Je gratte mes papiers comme de beaux épitaphes N'ayant que des mots en guise d'héritage Mes ex-voto étalés sur dix pages Je vis en sourdine comme vous tous et puis taffe Je gratte mes papiers comme de beaux épitaphes N'ayant que des mots en guise d'héritage Mes ex-voto étalés sur dix pages Je vis en sourdine comme vous tous et puis taffe

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