Oster Lapwa** - LXX lyrics

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Oster Lapwa** - LXX lyrics

[Couplet 1 : Lucio Bukowski] L'enfant écrase la fourmilière, la mort écrase l'enfant devenu vieux Dieu piétine le tout, la marchandise prend possession du lieu Mieux : la fourmilière détruit la termitière voisine Du coup, l'enfant, la mort, Dieu et la marchandise demeurent oisifs Où se ma**acrant les uns les autres depuis qu'les mômes poussèrent Laisse traîner ton fils, qu'il s'habitue à redevenir poussière Éphémère autour d'ampoules brûlantes, je plagie Galilée Néo-révolutions du plomb dans des milliers de barillets Les images cognent le crâne, les corps vivent les programmes D8 Ils quittent leurs fondations sans nouveau toit et sans dédite Il n'y a pas d'trésor sous le banc en bas d'ta tour Mais des échappées possibles dans le piano d'Art Tatum Espère un peu moins fort, y'a des ma**es qui veulent dormir Les murs sont trop étroits, mal isolés pour amortir Le son des nausées culturelles, où est le feu ? Qu'j'y mette une main J'vois des bandes d'iPhones s'faire des selfies avec leur être humain D'quoi me parlez-vous ? On s'fait baiser, c'est un acquis Rien à foutre de votre discours, j'suis là pour le buffet gratuit Vos banderoles, c'est qu'des lambeaux, d'la peau arrachée à nos pères Niquez les vôtres, c'est qu'des politicards de merde qui entre eux coopèrent Nous bourrent le mou de décennie en décennie en décennie L'urne, c'est rien qu'le cul du peuple violé au DC10 J'veux être la sorcière qu'on immole J'offre mille Voltaire contre l'ouvrier qui a bâti mon immeuble Faute commise, faute due, posture posthume Costume de femmes et hommes en pause pure : imposture Ton âme a la consigne, il n'y a qu'des noms derrière un arobase Oscille entre la ligne de Christophe et celle d'Arvo Pärt Table rase, tableau d'art, agora, garrot d'tâches Gare aux taches, barreaux d'cage, un potage par otage "Yes, you can" mais le marché libre ne dit rien de l'attente Réac', je coche l'avenir sur des calendriers de l'avent [Couplet 2 : Robse] J'avais rien à gamelle au goûter : petit-fils de bourge, je négociais mes croissants T'avais des Mars, des Bounty, j'les regardais, dégoûté, faire les beaux gossess les poissons Je parle à tous ces gens qu'ont des griffures, des violences qui les ont terrorisés J'contrecarre la carence dans l'écriture car personne ne nous a valorisés À six ans, t'as pas de montre au poignet, abusé comme tu crois que y'a tout l'temps Avant d'te rendre compte que c'est l'merdier, tu crois qu'la vie c'est cool, c'est amusant Alors t't'en bats les couilles, t'mets à t'salir entre les barres et tous ces bâtiments Ça ressemble à tout sauf à ta vie, plus tard, t'en sentiras les châtiments Écouteurs, MP3, j'avais tout l'rap français dans les oreilles, des bières dans le short J'étais fort en français, j'étais fort en musique, j'allais fumer mon shlar dans les chiottes J'espère que j'suis guéri, tout ça m'a affaibli, j'suis parti trop loin dans la fête J'reviens, guerrier aguerri, tout c'que j'ai acquis, j'suis allé l'chercher dans ma tête J'serai l'premier à dire : "Garde la patate", ces jaloux, s'ils t'envient, c'est des hatay J'voulais refaire ma vie mais y'a pas l'time ; mon amour, ma famille, ma bataille Sauf que, la violence, elle est partout ; moi, quand j'sors de chez moi, j'vois qu'des lapins J'vois aussi des connards qui les cartouchent, et d'autres en chocolat sous les sapins Cliquez, mes amis, rien qu'des bosseurs ; on n'est plus des ados, ça taffe au stud' Alors niquez vos mamans, sucez des costards et mangez des McDo', bande de grosses putes Ils ont pas vu qu'j'ai du talent, que j'étais d'ailleurs ; quand j'leur mets la fessée, j'suis déjà loin Alors niquez vos papas, sucez des tailleurs, mangez au KFC, bande de salopes On s'verra sur Namek ou au centre aéré, non, fais pas t'reprendre ta barrette de vingt Non, tu n'sauras jamais ça fait quoi galérer, gratter l'métro pour une baguette de pain Ton papa n'est pas là, profite de son absence : va chercher la réponse sur l'Minitel Rien qu'tu culpabilises, c'est la drogue de l'église, décharge-moi d'ces responsabilités Ça parle, ça parle, mais ça fait rien pour les p'tits frères, ça fait rien pour reconstruire Non, non, ça fait rien, faudra s'y faire, ouais, ouais, ferme ta gueule, faut pas t'instruire Ça n'existe pas, ça s'ra**ure en photo ; un coup d'déprime, ça sort la bouteille Ça s'consume, ça ronge les prises de tél' ; comment ça fout l'seum, ils sont sur leur fauteuil Prise de tête, a**urance et deuil ; si t'as pas internet, bah sûrement c'est die Quand est-ce qu'la Nature va reprendre ses droits ? J'pense que la peinture va encore s'écailler Ton bijoux, ton amour, va s'oxyder si tu restes dans la geôle de l'Occident Sois fort de ta différence et mixité, arrête d't'exciter, évite l'accident Frère, j'ai plus qu'ça à faire, de t'inciter, le pourquoi du comment des incidents Fallait nous voir démonter les Sitex, tout cela n'avait rien d'une coïncidence

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