Oster Lapwa** - Au sud de nulle part lyrics

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Oster Lapwa** - Au sud de nulle part lyrics

[Intro] Vous savez à qui vous me faites pensez? À un de ces singes égarés, comme on en rencontre en Orient au moment des premiers froids [Refrain] À l'origine était les rues mon petit quartier de banlieue Des rêves enfoncés dans des Stan Smith de 100 lieux Très vite les déceptions mais entre potes on se sent mieux Les ombres de l'enfance entre perpète et non lieu [Couplet 1] L'air des terrains vagues est morte avec le Franc On approche la trentaine et la déprime dangereusement Angoissé mais pa**ons, un de plus parmi les pa**ants Issu d'une strate de maçons lisant Guy De Maupa**ant Les années nous fusillèrent entre hip-hop et rupture Chacun sa voix chacun sa foi chacun ses points de suture Aujourd'hui l'endroit où j'ai poussé n'est plus qu'un flou La fille au bout de la rue, ma clé autour du cou Les sandwichs au sucre ont perdu leur goût de magie Quand j'réécoute l'opéra, je souffre d'hémorragie J'recroise un grand d'l'époque, ma barbe le fait marrer Il m'dit qu'j'ai épaissi et puis rien de plus à raconter [Refrain] À l'origine était les rues mon petit quartier de banlieue Des rêves enfoncés dans des Stan Smith de 100 lieux Très vite les déceptions mais entre potes on se sent mieux Les ombres de l'enfance entre perpète et non lieu [Couplet 2] Ce sont des souvenirs que tous conservent jalousement On n'dit rien mais franchement est-ce que le blues ment À 16 piges on s'imagine un avenir un peu plus beau Et puis 10 ans plus tard on s'souvient 10 ans plus tôt Rien de bien nouveau, au fond rien à dire de plus J'ai traversé ma jeunesse armé d'une carte de bus C'que j'ai pu saouler les gens avec ma banlieue Est À l'époque le tram ne perçait pas dans Saint-Priest Quelques soleils de plus courant entre les toits 8 ans que je me soigne en lisant Fernando Pessoa L'aigreur que la vie contient bouillonne à petit feu Ça cristallise au fil des jours tout au fond des yeux [Refrain] À l'origine était les rues mon petit quartier de banlieue Des rêves enfoncés dans des Stan Smith de 100 lieux Très vite les déceptions mais entre potes on se sent mieux Les ombres de l'enfance entre perpète et non lieu [Couplet 3] Chaque jour est une belle trempe, chaque jour est un bavoir Chaque jour est un miracle, pour celui qui sait voir Ne crois ni en dieu ni au fervent du hasard Construit le mieux possible, ta vie dans ce bazar On r'pense aux amis, aux amours, comme aux temps des rêves De trêve de lèvre, de sève de brève Ça ressemble à la joie, en vrai c'est tout l'inverse Seul le fou ne confond pas le ciel bleu et l'averse On avait tous des rêves mais l'échec est une constante Moi j'grattais mon premier texte sur l'instru des 11'30 On avance avec ce qu'on a, le cœur entre les dents Cette saleté de fausse pudeur qui fait qu'on garde tout dedans [Refrain] À l'origine était les rues mon petit quartier de banlieue Des rêves enfoncés dans des Stan Smith de 100 lieux Très vite les déceptions mais entre potes on se sent mieux Les ombres de l'enfance entre perpète et non lieu [Couplet 4] Ce sont les lèvres de cette fille, une simple ballade en ville L'adolescence meurt quand notre vie d'adulte l'envie On oscille, entre suicide et tumeur à la prostate Et nos diplômes ne nous servent plus que de post-it Quoi dire de plus sinon qu'nos défaites nous construisent C'est à ce prix je crois que l'on avance sur des pentes grises Et puis j'repense d'un coup à tout ce que nos pères ont trimé Moi j'finirai chômeur à bac +8 juste pour frimer J'écris dans des bars lugubres en pleine après-midi Sur des feuillets bon marché, piqués dans diverses papeteries J'rédige mes souvenirs d'un pas grand chose de moutard Je suis né une nuit d'été au Sud de nulle part [Refrain x2] À l'origine était les rues mon petit quartier de banlieue Des rêves enfoncés dans des Stan Smith de 100 lieux Très vite les déceptions mais entre potes on se sent mieux Les ombres de l'enfance entre perpète et non lieu

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