PART I [Jero Sunjata] Une fois la**é de mes peines Le dégoût de la vie m'entraine Au bord de la bêtise mondaine Une folie terrible m'enchaîne J'suis devenu de la mauvaise graine Entre l'enclave et la bohème Regardé comme une gangrène Esclave de la scène quotidienne L'ennui et la bêtise m'aliènent La haine me suit comme une chienne Je ne suis ni devin ni chaman cheyenne Les révoltes se comptent par dizaines Voyez cette colère urbaine ! Voyez cette vie qui nous malmène ! Et cette rage à perte d'haleine Qui nous entraîne au-delà de l'extrême Mon visage devient blême Mais j'ai du sang noir dans les veines Je comprends toutes les peines Non, je n'ai plus l'âme sereine Je viens de la rue comme d'une arène Gladiateur urbain qui dégaine Quand il faut faire justice soi-même J'aimerais bien entendre « je t'aime » Mais l'indifférence est souveraine Refrain [Din Zahi] Dans cette arène on survit Malgré la haine et l'envie L'humain trop fragile Malgré un cerveau habile Je pa**e mon tour au suivant Dans ces sables mouvants Mon tableau est noir On court , on court après l'espoir PART II[Jero Sunjata] Je noyais mes soucis dans la crème Douceur mélangée à ma douleur humaine Si cette vie m'est devenue une chaîne S'il m'arrive de croire qu'elle est vaine La mort ne résout pas tous les problèmes J'enchaîne avec une écriture plus saine Mon espérance est un diadème Ma révolte un astre suprême Les autres survivront comme Mathusalem Le salut viendra peut-être de Jérusalem Requiem pour les martyrs : un seul mot amen Et sus à ceux qui entretiennent le feu de la géhenne Les mêmes soucis rôdent autour des hlm Les mêmes combats sont menés dans les hlm J'en ai marre d'entendre les sirènes J'en ai marre qu'on nous prenne Pour des cons Non, je n'ai plus l'âme sereine J'aimerais bien entendre « je t'aime » Mais l'indifférence est souveraine Refrain [Din Zahi] Dans cette arène on survit Malgré la haine et l'envie L'humain trop fragile Malgré un cerveau habile Je pa**e mon tour au suivant Dans ces sables mouvants Mon tableau est noir On court , on court après l'espoir