Omerta-Muzik - La mort lyrics

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Omerta-Muzik - La mort lyrics

Mec je suis perdu, mais je m'interdis de perdre mes vertus Tu me verras versant une larme sur le versant de mes versus J'serais fier si la vie c'était vice et versa Mais je tise dans un verre sale, écrire j'peux pas éviter de faire ça Je ne m'imagine pas faire sans, dans nos vies renversantes Conversant avec la mort d'une discussion bouleversante Elle m'a dit qu'on était tous à sa mercie Que la vie est un long tunnel et qu'au bout y a pas d'éclaircie J'ai froncé les sourcils, d'un air abasourdi Ma génération veut qu'on soit soucieux au moindre souci Mais j'ai levé les yeux au ciel, comprenant que c'est impossible Donc je chante pour moi et ceux et celles qui sont très peu dociles La vérité, c'est que je pa**e entre les mailles des filets Et que j'essaye de faire de mon mieux avant de voir toute ma vie défiler En attendant la foudre qui viendra un jour me défier Je fais tout pour recoudre les plaies de mon cœur effilé J'me laisse aller au vent, bien souvent je rêve de m'envoler Oubliant une seconde les souffrances qui ne cessent de m'affoler Partis dans l'au-delà, toutes ces âmes qu'elle m'a volée Elle me fascine mais je la déteste car j'ai du mal à pardonner On se doit de l'écouter, arrogante, elle nous pisse au nez Car elle nous fait savoir qu'on ne pourra jamais prendre sans donner Elle accomplit sa tâche, tueuse en série pa**ionnée Et ne s'excusera jamais malgré la gène occasionnée La mort dans ma langue natale, elle veut dire l'amour On a tous tort de dire qu'on l'affrontera avec courage et bravoure On a de la chance, avec toutes les erreurs qu'on aurait pu commettre Mais pour savoir et pour comprendre, encore faut-il la connaître Une seule sensation remplit mon corps entièrement Celle que je ressens à chaque enterrement Quand la froideur m'ensorcelle, et qu'il faut que je m'en sorte seul Parce qu'on est né entouré d'une famille mais qu'on meurt seul Y a qu'en vivant qu'on apprend donc mon cœur il est en quarantaine Depuis j'ai 18 ans mais l'impression d'avoir la quarantaine La mort m'endurcie, je pense à elle chaque jour Je l'ai frôlé plus d'une fois, elle m'a fait un bisou sur chaque joue Si nos vies sont des tableaux, on a pas le temps de faire sécher les toiles On oublie vite la pluie quand le soleil vient pour sécher les toits J'suis déchiré entre espérance et dépression Mon cerveau a des menottes à force de vivre l'oppression Laissez-moi pleurer quand c'est vraiment nécessaire Empêchez-moi de le faire, quand l'homme comprendra qu'il est son propre adversaire Parce que ceux qui la méritent, sont ceux qui font couler le sang Mais le plus souvent les concernés sont des milliards d'innocents La vie est courte, on en a qu'une, donc je pense pas à la thune J'étudie mes failles pour combler mes lacunes Juste un souffle d'air pur, quand mes pensées saturent Noyé dans l'écriture car désormais je ne crois qu'en la nature La santé ça s'use vite, j'dirais même que je la fusille Je fume et je tise, moi j'appelle ça un suicide Je suscite à ce qu'on arrête de souffrir comme des petits vieux Pour les morts lentes ou violentes, et à tout ceux qui se butent à petits feux Des fois je mets mes rimes au sales, tourner la page Avant que la vie ne m'abatte, nostalgie de l'odeur des Mimosas De l'adulte à l'enfance, mes cicatrices me renforcent Mais on se renferme, sans renfort, donc le moral se renverse Et je rêve encore, d'une époque clean, cool et apaisante J'ai pas eu besoin de prendre de la drogue pour côtoyer les sales descentes Mais coûte que coûte, ici bas faut qu'on avance Un grand merci à ceux qui ont pu faire preuve de présence Les grandes douleurs amènent à la réflexion La mort est un hôtel, il faut savoir accepter la réception Merci à ceux qui étaient là quand il le fallait Quand mon moral de toubab était tout pâle et qu'il tombait de la falaise Je perds trop de personnes frère, la vie me met la fessée Ça allait mieux avant qu'une amie meurt d'un AVC On m'a dit, faut pas se rabaisser, mais le pa**é j'peux pas l'effacer J'oublierai jamais le soir où un pote s'est fait écraser Reposez en paix, la liste est longue et c'est pas fini Je ne laisserais pas mes souvenirs devenir poussiéreux comme un tas de vinyles J'oublis rien, ma mémoire est un album photo Alors ce texte en guise de bouquet de fleurs sur vos tombes Pour les tiens, pour les siens, pour les miens et pour les leurs Pour la mémoire à mes morts que j'écris dans la douleur Pour les sœurs, pour les frères, pour tout ceux qui nous ont quittés Et pour les miraculés que la faucheuse a acquittée Pour nos proches, pour ceux qu'ont un message à transmettre Pour nos racines, car on serait pas là sans nos ancêtres Pour ma famille, mes vrais amis et tout ceux que j'aime Comme dirait Flynt : "Rien ne nous appartiens ici" donc c'est tout ce que j'ai

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