Octobre Rouge - 1918 lyrics

Published

0 280 0

Octobre Rouge - 1918 lyrics

[Couplet 1: Grain] T'as suivi mes premiers pas comme un papa Présent depuis qu'j'suis né, jusqu'à majeur et vacciné Tu m'as vu grandir, entends-tu les grands t'dire "C'est qui l'ainé?" Tu sais mieux qu'quiconque comment les jeunes défilent Partent en vrille, fument la skunk Ou l'baleiné Ah la la, queue leu leu, pour du teuteu Les saisons pa**ent, des maisons les jeunes s'ca**ent Certains n'ont pas mué mais leurs schla** peuvent te tuer La street, rien à voir, blasé d'te voir Rien d'neuf à Riquet, tous squattent le dix-neuf sauf le fric, c'est Mon home sweet home, comme Une partie d'moi en somme Ton nom? Grain d'Féca Rime de quatre carats Fume des dômes de sh** jusqu'à Vendôme avec mes scarlas (scarlas) Un XXX qui colle au béton comme le lierre Les conneries d'hier, dans l'futur de quoi j'serai fier On m'dit remue-toi, sois fonctionnaire, travaille dans l'public Vas à la poste, lèche des timbres, le cul d'la République J'ai des mots froids, tu crois qu'ça vient d'Sibérie J'suis qu'un branleur de plus, le pire cauchemar d'Tiberi Depuis qu'j'suis gosse, j'roule ma bosse sur l'boulevard Barbès Connais les négoces de Guy Môquet jusqu'aux Abbesses M'abaisse pas devant un flic qui m'dresse un contrôle Dans l'18ème, toujours les mêmes scènes, chacun tient son rôle Ici c'est melting-pot, des putes qui baisent sans pote-ca Et qui disent qu'elles s'en moquent, seul but, faut qu'ça porte-ra Association d'idées, laisse-moi t'guider Vers les portes closes où le bon père se métamorphose en dique-sa J'te dis qu'ça C'est pas d'la fiction, réalité des pauvres types qui manquent d'affection T'es qu'une station d'métro entourée d'peep-shows (types chauds) Des gars qui bippent tôt Depuis l'plus jeune âge, je nage dans le fiel Galle-Pi c'est mon fief, bref, chacun fait son miel Dix-huit dix-neuvième [Refrain: Scratches] "come on" "tu t'caches dans le 18" "yeah" "vingt moins un" "j'en place une pour l'19" [Couplet 2: Voodoo] Mon espèce occupe l'espace, l'oculaire aux aguets Quartier populaire maintes fois tagué Ici c'que t'as tu l'mérites, personne n'hérite À force de rien avoir à foutre, stagne les mérites Tenir les murs, chez nous un rite comme l'acné Retiens ton souffle, traverse le hall en apnée Dans les méandres de la rue d'Flandre remplie de sales gosses Aux chances de réussite aussi maigres que Kate Moss Alors ça s'durcit Protège tes vertèbres quand l'ciel s'obscurcit Dans les ténèbres, y a ni Blancs ni Noirs, des zèbres en sursis Le cul entre deux chaises, à la main la 16 et au 13 heures Ils parlent encore de malaise J'me dit qu'j'suis pas d'ici pourtant j'y suis né Capté à douze piges qu'y a qu'des ruines, que des vestiges Et les regards s'figent Sache qu'on embauche dans la débauche Boulevard de Clichy pas de mage-chô Les rabatteurs traquent l'amateur de s**e aguiché Par l'appel d'une future ex ou celui d'un godemichet Cliché, les mioches, qui font les poches des Boches Qui s'croient sur l'avenue Foch Dans mon impa**e des tox font des OD Crack leur seul langage codé Et les autres qui s'font sodo J'les vire à coups d'seaux d'eau Sexe, là qu'naissent 18 bizness Ici ça marche au crack, à la tise au Subutex Malgré tout j'reste serein devant les coups d'surin Qui s'répètent en refrain D'la rue Myrha jusqu'à Jules Joffrin Ici tout l'monde dira qu'la loi c'est fait pour être enfreint C'est plein de larcins, garce, hein Viens, j'vis avec des putes en latex Dans mon quartier cla**é X au pied d'ma bu*te Dix-huitième Cedex [Refrain: Scratches] [Couplet 3: Logan] L'rêve s'estompe, regard fusil à pompe T'arrives à Riquet mate les pompes Ici comme partout s'ajoute la lame au briquet Rien d'neuf, qu'du vieux, mate les écoles préfabriquées Préface d'un avenir tricard Tenir les briques et finir smicard La faune fume la flore en gros cônes Dans l'dix-neuf, les espoirs s'fanent, sont vite noyés dans l'œuf Pas d'fan de Puff, P-Pun ses reufs Mais j'reste vivant, j'évacue l'vécu en écrivant C'est mon divan, ma manière d'dire qu'la rue m'a pas vaincu Quand t'es venu dans ma rue, inconnu, tu savais pas où t'allais Maintenant t'es ma vache à lait, broute mon herbe c'est c'qui t'fallait Chaque soir, c'est la merde dans nos périmètres Si tu sais pas manier l'peigne, il serait temps d't'y mettre Tu regardes sans l'scénar, tout s'pa**e en direct Du délit d'fuite à la mauvaise cuite sur voie publique Pas besoin d'script, juste d'un œil descriptif Mieux qu'un film d'action, une visite dans nos districts [Refrain: Scratches]

You need to sign in for commenting.
No comments yet.