Naab - L'ange de la rue lyrics

Published

0 319 0

Naab - L'ange de la rue lyrics

Une batterie, un piano Un peu de piété Quelques mots pour parler de l'ange de la rue Celui qui rappelle à certain qu'on peu aussi devenir maitre Et apprendre à faire de savants calculs avec des lettres Qu'être différent sert à mesurer la force Que quand l'homme est un arbre La compa**ion ne doit pas s'arrêter à l'écorce L'ange plane La machine de l'adversité tombe en panne Tel le jour où j'ai accompagné ma frangine devant le juge Les HLM voulaient l'expulser pour des retards de loyers, rien d'original Ce jour là l'ange à survolé le tribunal Il est là, chaque fois qu'un gars ce dit Qu'il n'est plus près à faire n'importe quoi Parce qu'il n'a plus de billets et qu'il se dit : « Merde je ne sais plus Il y a combien de temps que je n'ai plus prié !? » Parfois Il souffle à nos oreilles que les choses du cœur sont un festin Le matérialisme ce n'est que les restes C'est ça qui t'intéresse ? Ne te trompe pas Il n'y a pas de paradis version terrestre L'ange n'a pas de religion Chacun sait que dans nos régions Si tu as le tort de prier Allah C'est toi qui fais l'objet d'une fatwa Et on te traite comme un hors la loi Nos peur et appréhensions font parties du réseau qu'il démantèle Cha**e la fatalité de son battement d'aile Et surtout persuade les miens que leur destin ne dépend pas forcément d'elles C'est la foi des triquards L'évangile selon le smicard Le coté spirituel du tier-quar. Tant de politicards Voudraient voir nos ambitions brûler comme les ailes d'Icare Depuis qu'ils ont réduit le monde des Hommes En des usines qui produisent Pour des nations qui consomment Vu la société dans laquelle on vit, beaucoup avale d'un trait que l'ange de la rue est un intrus Parfois quand certains des nôtres prennent des chemins qui mènent au malheur Tel le chirurgien qui implante un pacemaker Il intervient, greffant la raison dans leurs têtes Ou la peur dans leurs cœurs. Personne n'y verra rien d'irrationnel D'abord les Cieux ne font pas dans le sensationnel Ensuite, les clichés collent tellement à la peau du ghetto qu'ils sont devenus des tatouages Impossible d'a**ocier la cité aux choses de la Divinité Seulement au danger et à la morosité Là d'où l'on vient Il n'a pas mis les pieds. Tu es sûr, frère? Combien jurent le contraire? Puis L'être céleste veille sur notre univers Sur notre monde, sur notre terre Sur nos bleds, sur nos banlieues Une batterie, un piano On a chacun ses mots pour parler de Dieu

You need to sign in for commenting.
No comments yet.