Je me réveille et planent sur mes rêves les cadavres debout de mes amis d'enfance et je me réveille dans l'éther acide de la mort qui ronge ma peau, mon moral. On y pa**era tous. Les petits lutins de ma mémoire mes compagnons d'histoire. Qui me dira pourquoi. Etions-nous si méchants qu'on doive le payer si chèrement, étions-nous vraiment de trop que cette vie nous efface si tôt. Qui a choisi pour nous de nous mettre tous dans le même trou, tous avant l'heure et chaque matin je me réveille avec dans la sueur de ma nuit froide et pénétrante, le cadavre de l'enfant que je fus hier encore naïf et romantique. A croire encore que la mort est un jeu, à croire encore que je suis le plus fort! Mais Raoul et Cathy dansent le tango désarticulés dans la tourmente, pantins de glace, miroirs de mon destin