Lyrical Loner - L'envers du décor lyrics

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Lyrical Loner - L'envers du décor lyrics

J'ouvrais les yeux lentement mais voyais tout d'un autre oeil Mon avance m'a fait comprendre qu'j'avais d'jà un pied dans l'cercueil Car de l'info à l'intox les problèmes divaguent Et c'est le sourire en suspend que dans la ville tout le monde zigzague Est-ce que l'on s'aime par habitude ? quand la bitture vole nos rêves Quand l'ancien bitume interminable se voit brisé par la relève Et je m'exalte à l'idée que le monde se réfracte Le refrain sonne toujours et ne justifie pas les actes Les réac's se font rares et triste est la démarche La mort me démange et pour certains elle dérange Moi je plonge une dernière fois après avoir grimpé quelques marches J'aurais laissé quelques traces depuis ce berceau de langes L'âge de l'euphorie est pa**é beaucoup trop vite Et vous ne le retrouverez pas dans les phrases que je cite Des milles et des cents contre beaucoup d'vie et du sang Et la tristesse me transperce depuis que j'suis déviant Associé mais asocial, je m'écarte de toutes vos bandes Une brune dénuée d'intelligence arrive à faire la propagande Quitte à mourir, pourquoi le faire dans cette époque Périr ou reconstruire de quoi occuper quelques cinoques J'me balade les yeux fermés mais les oreilles débouchées Devant tant de gens aveuglés que la télé a délité Devant le charme des trois garces je reste impa**ible Mais derrière toute cette foule menaçante je reste invisible Le monde est meurtri, on est à la fin de l'ascension Et pourtant dans ce tout désastre il y a tant de directions Une vie chavirée, un monde sans pa**ion Un endroit meurtri avec la haine en détention Sourd ou aveugle c'est un peu les mêmes symptômes Quand une horde de fantômes se manifeste en surhommes C'est leur surnombre qui au fond me fait peur Et de croire au repos éternel après une dure vie de labeur A l'heure de la mort, qu'allez-vous regretter ? Le fait d'avoir sans pénalité brisé la solidarité Les héritiers de la sagesse sont noyés dans la besogne Et ceux qui savent nager ne sont pas non plus sans vergogne Nous vivons en sursis voilà le pire de mes soucis Qui suscite ma déchéance vers l'éternelle frénésie

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