La mythologie au microphone La tauromachie avec le minotaure Je me bâtis, je me nourris de ce que me propose le globe Un coup de fil d'Abrazif, j'représente d'ici à la ville rose La mythologie au microphone Depuis la nuit d'mes temps, je ne laisse pas la forme toucher le fond Des milliers d'images, d'Alexandre le Grand au colosse de Rhodes De l'étymologie à l'origine de l'holocauste Ma bravoure enchaîne les textes, je reste philosophe Quitte à pratiquer la tauromachie avec le minotaure Sans foi, ni cause, trop se croient mi dieu mi homme Ironisent, poussent à la débauche pire que Dionysos Des gosses qui bossent dur au jour de la récolte Les traits d'Éros, la vérité sort de la bouche des nôtres Des paroles aux écrits, de Socrate à Platon Des premiers cris, aux battements des ailes de la colombe L'esprit du pognon sous l'apparence d'Apollon Les fils du narcissisme et le visage des colons La percée des Spartiates et la naissance de Léonidas Que la paix prospère quand la guerre n'a rien de formidable Hip-hop cla**ique, loin de leurs proses de lâches Où le rap se métamorphose face à de grosses lia**es Des polythéistes, à ceux qui prient le père des Hommes La tristesse ne cède pas de place à la raison Prêter le serment d'Hippocrate et regarder crever les autres La bouche ouverte, perdre tout dès l'arrivée des eaux La mer inonde la terre, amène des millions de questions Avons-nous déclenché les foudres de Poséidon ? J'ai comme, comme une impression que c'est possible Comme une impression qu'on ne fera jamais taire mon [...] A ceux, qui se prétendent unis à la vie à la mort Au final, résume tout en chiffres autant que Pythagore Les flammes de l'enfer, les Amazones et Aphrodite La sagesse d'Athéna, la violence hermaphrodite Les fanatiques d'Hercule n'arrivent pas à la cuisse de Jupiter Ces justiciers ou les faux empereurs de l'univers Des sacrifices, aux aides humanitaires L'être humain ou le moins respectable des mammifères Et ne me dites pas qu'il faut s'y faire C'serait si facile Vas y Abrazif explique leur Et ne me dites pas qu'il faut s'y faire C'serait si facile Pleurant sur [les] plumes d'Icare, seul et triste comme [les] Dédale A la semaine bien plus dix grammes ,pour que l'oubli gomme les dégâts Les MC s'prennent pour des dieux, j'vois qu'ils se marrent mais faillissent tôt Puisqu'ils s'entêtent et partent en guerre, sans l'arsenal d'Héphaïstos On fera pas de concession, alors les restes tu t'en contentes Les soldats n'ont qu'une profession, depuis qu'Arès est dans mon camp Aller rêve, mais ne confond pas la c**aïne et l'aspartam Car [l'équipe poussait d'la rime, mais la technique de l'art spartiate] Vas y plains toi, reproche au temps d'aider Chronos Mais t'étonnes pas de n'être personne quand t'as le flow d'un métronome Des pensées ivres, de l'herbe, j'évite les pêches et les raclées J'irai tuer l'hydre de Lerne, avec mes flèches comme Héraclès La tristesse ne quitte les miens, qu'après avoir plié dix packs Seul maître à bord, comme Ulysse exilé d'Ithaque N'oublie pas suivre le courant, c'est imiter les poissons morts Tu veux rapper comme l'Hexaler, autant priser la toison d'or En bas l'espoir nourrit les hommes, tandis que L'État les laisse périr Alors qu'un gros tas de pommes d'or remplit le jardin de Hespérides Est-ce terrible, j'viens des enfers et j'ai vu qu'la poisse y dérive Bosse ta rime, sans commentaire, avant que l'ambroisie n'périme Mélange de magie et [...] 'ai rempli six sacs [d'anges errants] Inutile de se faire un sang d'encre, quand on compte Scylla dans ses rangs [Il parait des fils], aucun d'entre eux n'aura de repos Qu'ils nous défient et nos lames fines couperont le fil comme Atropos De belles garces, ouais, comment les chiennes peuvent tant promettre L'heure est grave, j't'apprendrai c'que sont les chaînes pour Andromède J'crache ma haine envers l'Olympe, que je sois banni ou qu'on m'enterre Qu'il m'enferme au fond des limbes, j'vouerai ma vie au [commandeur] Moi [...] ou barbare [...] Toi, victime dépressive, une barbaque pour mon Cerbère J'ai étreins tant d'âmes tristes, puis cha**é tant de harpies [...] plus qu'jamais l'étendard prime