Le Makizar - Intouchables lyrics

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Le Makizar - Intouchables lyrics

[Couplet 1: Gaël Faye] Mais tu te crois où là? Avec ta casquette et tes boubous là T'es fou la France c'est pas le pays des bamboulas C'est quoi ça? Vous arrivez chez moi en kwa**a kwa**a Retournes à Kinshasa danser ta rumba C'est comme ça qu'on reçoit dans la casa La France c'est ma maison, pas bienvenue chez moi En plus y a pas que des noirs, y a même des chinois Une mer d'étrangers tellement vaste que l'on s'y noie En 6 mois ils vont ramener toute la famille Prétextant qu'ils fuient la guerre et la famine Et ça mine la conjoncture et la société Mauvaise mine, j'ai trop mangé, je suis ballonné La télé, le ballon, les infos, laissez-moi voter Ma frustration dans les urnes, on va pas me l'ôter Puis après je rêverais de mes vacances bien méritées Comme chaque année j'irais à Djerba au prochain été [Refrain: Le Makizar & Milk Coffee & Sugar] On est là on est laid on est l'âne (L'oiseau) Qui s'envole, qui s'élève, qui s'évade (Le brasier) De la flamme qui sévit dans les âmes Le grain de sable d'une machine qui s'emballe On est là on est laid on est l'âne (L'oiseau) Qui s'envole loin d'ici et qui plane (Détenu) Loin des fers, des entraves de coupables Car sur Terre nous sommes intouchables [Couplet 2: Le Makizar] L'ami, même si notre démarche est noble et qu'on taffe avec kiffe Nous ne sommes qu'un boulet de couleur de plus en exil Pays en exodes que l'occident exhibe En express, charter première cla**e et puis exit L'ex-colonie subit ce que l'ex-colon dénigre Tout un nid de nègre Dans le délit a bord de l'hexagone Mon peuple s'expose Selon ce que l'on m'explique Tout comme un excédant de maux Qui soudain explose Un continent qu'on vandalise Que l'on mondialise Pour la misère première, Laquelle les scandalise Nous lisons a travers eux comme dans un livre Ils nous ridiculisent et puisent dans notre richesse tout l'or qu'ils subtilisent Prétendent que la bonne entente se fidélise Quand une dizaine de frère sur 1000 ont obtenu un Visa, Crise de rire car le mytho se lit sur leur visage Barrière et différence, les seules forces qui les rendent intouchables [Refrain] [Couplet 3: Suga] Je suis pa**é de 650 à 1000 francs CFA Mais je dévalue Même mes insultes n'offensent plus le CSA Je n'offusque plus personne, j'appartiens au panorama Un coin de rue qui propose de coiffer ton afro Valderama La vue des autres quand ils deviennent aveugles Cité-dortoir, enfant dealer, règlement de compte, l'intégration à l'œuvre Une mère qui devient veuve, larme qu'elle n'a pas le temps de pleurer Pas le temps de l'écrire, quand les problèmes s'alignent, l'auteur doit épurer Comme elle, je m'écroule, je coule sans frégate, je paie les frais à Croupir chez des marchands de sommeil, ou à loger chez Freha C'est réel, cruel, Vincent Auriol, Sofitel La flamme dans un immeuble, l'enfer dans un hôtel Je suis l'Afrique sous curatelle, coloniale, colonel Pompe à fric, dans les veines j'ai du pétrole coronaire État policier, tu m'entends, je suis la bavure, pas la plainte Citoyen de seconde cla**e affrété en zone 5 [Refrain]

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